Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
peut-étre méme un peu plus, puisque nous devrions probablement dasser paniii les
thérophytes quelques-unes des espéces rangées dans la catégorie des plantes bis-
annuelles ; les plantes annuelles font å elles seules 32 "/o de la flore entiére. Aux 33 "/o
de thérophytes qu’offre les flores des iles Liguriennes et des monts Euganéens, corres-
pondent, respectivement, 36 et 43 "/o d’hémicryptophytes dans les spectres biologiques
de ces localités. Ges chiffres indiquent bien, je crois, les limites approximatives entre
lesquelles pourra varier la proportion hémicryptophyte d’une flore oii la proportion
thérophyte est de 33 % ’■> <^^iis les flores å proportion thérophyte plus élevée, celle
des hémicryptophytes diminuera, et réciproquement ; citons å titre d’exemples les
environs de l’ile d’Argentario sur la cote ouest de l’Italie avec 42 % de thérophytes
et 29 % seulement d’hémicryptophytes et d’aiitre part la flore de Stuttgart qui ne
présente que 17 "/o de thérophytes en regard de 54 "/o d’hémicryptophytes.
Mais tout en offrant ainsi le spectre caractéristique du climat des thérophytes,
la flore de l’Hérault en marque sans doute une zoae limitrophe ; il est méme tout å
fait probable que la frontiére nord du dit climat passe par la partie septentrionale
du departement. Le parcours de la frontiére demanderait pour étre précisé un
examen des spectres biologiqaes d’une serie des flores locales qui caractérisent les
contrées considérées, et ces spectres devraient se baser å leur tour, d’un cote, sur
une suite de listes floristiques de domaines convenables et, d’autre part, sur la
determination de la forme vitale de toutes les diverses espéces y représentées ; de ces
deux conditions la premiere pourrait å la rigueur étre réalisée å Faide de la littéra-
ture déjå existante, complétée, au besoin, par des recherches nouvelles, tandis que la
derniére exigerait, pour un pays aussi riche en espéces que l’est la France méridio-
nale, un travail considérable que je n’ai pas encore eu le temps d’entreprendre ; je
devrai done me contenter d’indiquer certains traits significatifs, bien faits pour mettre
en évidence la forte diminution en nombre des thérophytes å mesure qu’on avance
vers le nord en allant des terres basses qui longent la Méditerranée aux massifs
montagneux qui constituent la region septentrionale du departement de l’Hérault.
Dans la Flore de Montpellier ci-dessus citée Loret donne (p. XIV — XXIII)
une liste des espéces caractéristiques de chacune des trois regions qu’on distingue
ordinairement et qui sont : 1° le littoral, 2° la region de l’olivier, 3° la region monta-
gneuse. Comme il s’agit pour nous de faire la distinction entre la region basse du
sud et la montagne du nord, nous devons comprendre, dans un seul groupe d’espéces,
les deux premiers groupes de Loret et réunir ainsi d’un coté les espéces qui sont
propres aux terres et collines de moins de 350 m d’altitude et, de l’autre, celles qui
caractérisent les hauteurs au-dessus de 350 m. Il va sans dire que les deux flores
ainsi obtenues ne sauraient étre considérées comme deux flores locales: d’abord
quelques-unes des espéces portées comme propres å l’un des deux domaines se trouvent
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
