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a toute apparence qu’ils ne cherchaient dans leur
marche qu’à trouver une contrée lointaine, où
ils pussent s’établir tranquillement, ah on t ni n
tilia barbarorum remoti, rien n’empêche qu’ils n*
aient pû obtenir des nations gothiques et
germaniques la permission de traverser leurs états,
pour se rendre à leur déstination qui, dès le
principe, semble dirigée vers la Scandinavie.
’Cette péninsule, peuplée alors par les
lofes où Gutes, par les Sviors, les Sitons et d’autres
peuples peu guerriers, était très certainement
ton nue chez lefc tribus de la Basse Allemagne.
Les Gutes de îa Suède et les Guttons de la Prusse
sont évidemment deux branches du même
peuple; ils étaient passés par l’île de Gottland, dans
i’Ostergylîeh ön Ostrogothie, province de la
S’uede, dès le deuxième siècle de notre ère. Il
parait que ce fut chez les GuttOns prussiens que
Sigge reçut des notices plus exactes du pays dont
il Vouloit faire la conquête , et n ayant pas les
moyens d4y aller par mer* il resolut de s’y rendre
par terre en côtoyant la Baltique. Toutes les
anciennes histoires s’accordent à nous assurer que
ce grand homme ait reçu le surnom d’()âm, qui
Signifiait le divin à cause des qualités eminentes
qui le distinguaient, et qu’il possédait, entre
autres choses, une éloquence si énergique et des
tâleng sî sublimes qu’il n’y avait pour lui rien
d’impossible. 11 ne serait, certes, d’une saine
çritique de s’imaginer qu’il eût subjugué tous les
pays
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