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sa patrie, et en la livrant a tine puissance étrangére. Cest
ainsi qu’on trornpe les rois.
En voyant, Monsieur, avec quel acharnement on per
siste a vouloir dépouiller la représentation nationale du
droit de naturaliser des étrangers pour en revétir le roi ,
vous jugerez de la grande importance d’un projetqu’on a
reproduit sous tant de formes différentes , et qu’on est dé
cidé a n’abandonner qua la derniére extrémité. A cet effet,
le gouvernement a mis plus d’une corde a son are ? et si
méme la diéte de 1824 s’obsrinait a repousser les change
mens qu’on veut introduire dans les art. 82 et 92, les en
nernis de la Norvége espérent encore de parvenir a leur
but au moyen d’une derniére innovation, propose’e par le
rédacteur du message , et qui me semble étre encore plus
attentatoire aux droits du peuple que toutes celles dont j’ai
parlé jusqu’ici.
Cette matiére sera Fobjet de rna lettre prochaine.
J’ai I’honneur d’étre, etc.
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LETTRE DIX-SEPTIÉME.
Amsterdam^ le 8 déccrnbrc 1821.
MoNSIEUR ,
Dans rna derniére lettre , j’ai parlé d’une tisurpation
que le gouvernement norvégien prépare par des réticen
ces. Par ces mots je n’ai pas voulu indiquer l’usiirpation
du droit de naturaliser des étrangers , dont il å cto ques
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