Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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l’année 1805, lorsqu’il parlil de Copenhague pour les iles Færoe, où
il entreprit une exploration de presque toutes ces îles ei en fli l’objet
d’un rapport qu’il adressa à la Direction du commerce du Gronland
ei des Færoe1). Ce doit être ce voyage qui lui inspira le désir
d’étendre ses recherches jusqu’au Gronland, où il se rendit en 1806.
Son plan primitif était de n’y resier que 2 ans V2; mais, par
suile de la guerre avec l’Angleterre, les communications enlre le
Gronland ei le Danemark furent complètement interrompues ou devinrent
si difficiles, qu’il se vil forcé d’y passer 8 étés ei 7 hivers, il ne
revint et Europe qu’à la fin de 1813, et fui nommé en 1814
professeur de minéralogie à l’université de Dublin, poste qu’il conserva
jusqu’à sa inorl, en 1833.
Pendant toutes les années qu’il passa au Grønland, Giesecke
poursuivit avec une grande persévérance ses éludes minéralogiques
et géognosliques le long de la côle occidentale, jusqu’à la limite
extrême des lieux habilésj, au Nord et au Sud, enlre le 73e et le 60e
degré de Lal. N., et il eut aussi la satisfaction de pouvoir en
rapporter un riche butin. i\on-seulemenl il indiqua les localités d’un
grand nombre de minéraux déjà connus, tels que la Cassitérite, la
Fluorine, l’Apatile, la Chalcopyrile ei la Chalcosine, la Galène, le
Molybdène sulfuré. l’Oiigiste et la Magnétile, l’Arragonile, le Calcaire, la
Dolomie, le Grenat, le Zircon, la Tourmaline, le Sphène, l’Épidole,
la Cordiérile, le Pyroxène, la Salite, l’Hyperslhène, l’Amphibole,
l’Apo-phyllile. l’Asbeste, divers Zéoliles ei des variétés de Feldspath ei de
Mica, etc., mais il enrichit aussi la science de plusieurs minéraux
entièrement nouveaux, comme la Sodalile (Eudialyte), la Gieseckile,
l’Arfvedsonile, l’Allanile, la Saphirine, qu’il prit pour de la Cyanite,
ei la Fcrgusonite. Quoique la Cryolile fût connue avant son dépari
pour le Gronland, c’est lui cependant qui en a fait connaître la localité
et les particularités qui s’y rattachent. Son voyage eut cet autre
résultai important de nous apprendre quelque chose sur la slrueture,
jusqu’alors complètement inconnue, des montagnes du Gronland ; mais
naturellement il la comprit ei la décrivit comme le comportait l’état
de la science à celle époque.
Giesecke n’a lui-même publié que peu de chose sur les
recherches auxquelles il s’élait livré pendant longues années en Gronland,
et le tout se réduit à deux petits mémoires: «On Ihe minralogy of
’l Ce rapport est perdu.
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