Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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naturalistes, leis que les Suédois Torell (1858) et Nordensk iöld
(1870), les Anglais Whymper et H. Brown (1867) et le Norvégien
Helland (1875), se rendirent dans le nord du Gronland pour étudier
de leurs propres yeux les puissants efTels de la glace continentale,
et, dans les travaux qu’ils ont publiés, ils renvoient constamment aux
observations de M. Itink.
De 1851 à 1870, si l’on en excepte une seule expédition, on
ne fit pas grand’ chose en Danemark pour poursuivre l’exploration
scientifique du Gronland; mais comme la côte occidentale de cette
contrée, depuis la colonie d’Upernivik jusqu’au cap Farvel, esl
considérée comme une partie de l’État danois, ce doit être pour le
Danemark une affaire d’honneur de ne pas rester passif dans cette voie,
ei de ne pas laisser à des naturalistes étrangers le soin d’explorer
un pays appartenant à la couronne danoise. Les étrangers ne peuvent
d’ailleurs rien faire dans ces régions très peu peuplées sans
l’assistance du gouvernement danois , des fonctionnaires danois du
Gronland ei de la population indigène.
Le gouvernement danois et le Rigsdag accueillirent aussi avec
bienveillance, en 1876, ma proposition de faire commencer des recherches
géologiques sur la côte occidentale du Gronland. Il a provisoirement
été décidé que ces travaux seraient poursuivis pendant 5 ans, mais
il y a tout lieu d’espérer qu’ils embrasseront une plus longue période.
M. le géologue R. J. V. Steenstrup ayant montré un grand
intérêt pour les recherches géologiques lors de ses voyages dans le
nord du Grønland, en 1871 et en 1872, pendant lesquels il s’était
principalement occupé de l’étude du fer natif et des formations miocènes *),
il était à désirer qu’on lui confiât une parlie des travaux projetés.
Comme le sud du Grønland n’a été visité que rarement par les
naturalistes, on le chargea d’explorer d’abord les districts de
Juliane-haab et de Frederikshaab ; mais les caries existantes étant très
défectueuses surtout en ce qui concernait les fjords d’une grande étendue,
il élait nécessaire que les recherches géologiques fussent accompagnées
de nouvelles déterminations géographiques, puisqu’on ne peut se faire
une idée claire des résultats de ces recherches que sur une carte
quelque peu exacte. Il ne pouvait naturellement pas être question,
sauf dans quelques cas tout spéciaux, de dresser des caries détaillées
’) Videnskabelige Meddelelser fra den naturhistoriske Forening i Kjøbenhavn,
1874, p. 74, et 1875, p. 284. The mineralogical Magazine, Vol. I, p. 143.
Peternianns Geogr. Mittheilungen. 1874, p. 143.
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