- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Andet Hefte /
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(le principes étrangers. D’après les résultats de deux analyses, sa
composition semble devoir être R2Al~Si2Os, soit la même que celle
du silicate de la sodalile.

6. Eudialyte. l)e même que l’arfvedsonite ei la sodalite,
l’eudialyte appartient, comme on sait, aux minéraux que Uiesecke
a le premier trouvés clans la sodalite-sjénitc, et elle a élé
souvent examinée au point de vue chimique et cristallographique. M.
Lorenzen donne pour sa densité le chiffre de 2,85 et a constaté
qu’elle conlient plus de 2% d’acide céreux (p. 66). D’après ses

iNaW \

analyses, elle a pour formule jgiV«2Â(/S*Zr)308i ’

Les minéraux suivants se trouvent en plus pelile quantité dans
la sodalile-syénite.

7. Liévrite. On la renconlre à Nunasarnousak et à Niakornarsuk
cristallisée en prismes à faces ondulées ou courbes. La combinaison la
plus fréquente esl (co F 2). co Fæ . Fcx> . ’iF ce . P. Les cristaux onl un
éclai métallique très prononcé. Poussière, noire. Dur., 6 dans la
direclion de l’axe principal et 5,5 perpendiculairement à cet axe. Dens.,
4,05. Bien que les cristaux ne présentent pas la moindre trace de
décomposition, ils renferment cependant 1,90% d’eau, qu’on a dosée
directement, ce qui confirme l’opinion émise pas MM. Stade 1er et
Sipocz que la liévrite est un hydrate. Sa composition, telle que l’a
déterminée M. Lorenzen, s’accorde avec celle qu’ils ont trouvée pour
la liévrite de l’île d’Elbe, et est représentée par H2Ca2Fe*FeSi40x8.

8. Lëpiriolite. On la trouve à Kangerdluarsuk en lames
cristallines blanches, flexibles, à deux axes optiques, associée à
l’ægi-rine et à la steenslrupine. Dur., 2,5. Dens., 2,81. Au chalumeau
et même avec une flamme ordinaire, elle fond facilement en un verre
blanc et colore la flamme en rouge carmin. Elle est inattaquable
par les acides, et renferme 5% d’eau, une grande quantité
d’alcalis, mais pas de fluor. La proportion de la silice est plus
forte que dans les autres micas connus, ei celle de l’alumine n’atteint
pas la moitié de ce que la lépidolite en renferme habituellement
(p. 71). Sa formule se rapproche de la suivante

UtfSiO* \
|Ä309| + 1H

9. Steenslrupine. C’est une minéral nouveau noir brun à
poussière d’un brun blanchâtre. Dur., 4. Dens., 3,38. Au chalumeau
il fond assez facilemenl en un verre gris mal. Il est généralement
compacte, mais on le trouve aussi en crislaux indistincts à arêtes

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