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ait, à ma connaissance, été trouvée en Gronland, et il sera à peine
possible d’aller plus loin, avant que des renseignements plus détaillés
des différentes latitudes nous soient parvenus.
Si j’ai cru devoir faire abstraction des scrupules que j’ai souvent
ressentis, de faire la description de la flore du Gronland sans avoir
jamais été à même de parcourir ce pays, la cause en est à chercher,
tant dans la circonstance qu’il ne se trouve sans doute nulle part,
réunis en un lieu, tant de malérieux de celte flore que dans le
musée botanique de Copenhague, que dans le sentiment tout naturel
qu’il appartenait à des botanistes danois de décrire la flore d’un
pays dont la plus grande partie, et celle qui est le mieux explorée,
appartient au Danemark, et dont d’autres voyageurs danois ont
déjà donné des descriptions en d’autres sens. Du reste, j’ai été
puissamment secondé dans mes recherches par le secours que m’ont
prêté plusieurs naturalistes qui connaissaient à fond la nature
du Gronland. A cet égard, je me fais un devoir d’adresser mes
meilleurs remercîments à MM. le docteur Rink, le professeur
Johnstrup, le précepteur du séminaire grønlandais Kleinschmidt et
le docent Kornerup, sans l’assistance desquels il m’aurait élé
impossible d’exécuter ce travail. Je dois également remercier MM. le
professeur Th. Fries et le docteur S.Berggren de la libéralité avec
laquelle ils m’ont confié plusieurs séries de plantes rares et douteuses,
pour que je les examinasse.
Ce qui contribuera surtout à suppléer mon manque de
connaissance personnelle de la nature du Gronland, c’est la description
que M. Kornerup, qui, cà plusieurs reprises, en a parcouru la côte
occidentale, a bien voulu communiquer à titre d’avanl-propos.
Un autre supplément non moins bienvenu, j’ose le croire, aux
lecteurs du livre, dont il facilite extrêmement l’usage, ce sont les
trois cartes du Gronland que la commission pour l’exploration du
pays, avec sa bienveillance ordinaire, a mises à ma disposition.
Sur ces caries on a cité la plupart des noms de lieux, tant sur la
côte occidentale, que sur la partie méridionale de la côte orientale,
qui se trouvent mentionnés dans l’aperçu de la flore grønlandaise.
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