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Inoceramus Steenstrupi, nov. sp., est une grande espèce
remarquable par ses grosses côtes concentriques très serrées,
très onduleuses, croisées, sur une partie de leur parcours, par
des cotes rayonnantes qui les rendent tuberculeuses. Sur les
bords il y avait quelques épaississements. On connaît déjà des
lnocérames à côtes tuberculeuses. Sur les bords il y avait
quelques épaississements. On connaît déjà des lnocérames à
côtes tuberculeuses, mais aucun ne peut être confondu avec
celui-ci. Sa forme exacte n’est pas connue. Le principal
fragment est de Patoot è; il y en a trois de Patoot a, entr autres
un qui dénote une taille énorme.
Inoceramus patootensis, nov. sp. Grande espèce fort
remarquable, dont la forme est inconnue, mais qui paraît avoir été
fort grande, moins cependant que Y Inoceramus Steenstrupi. Elle
est ornée de côtes concentriques très-onduleuses, avec des
épaississements, des saillies comprimées très-marquées. Il y a
des espèces décrites qui ressemblent vaguement à celle-ci, mais
aucune n’est identique. Très caractéristique. 5 ex. de Patoot b,
2 ex. très certains de Patoot a. D’autres fragments très petits
lui appartiennent probablement encore.
Un exemplaire de Patoot a ressemble un peu à Inoceramus
lingua Goldfuss (.AI. Schlcter a déjà signalé cette ressemblance),
mais il appartient à une espèce différente; il se trouve sur une
plaque à côté d’un Hemiaster, qui est très probablement Hem.
Humplireysianus, Meek et LIayden. Cette espèce me paraît différer
aussi de In. grœnlandicus, mais, avec des exemplaires aussi
imparfaits, les caractères ne sont pas faciles à constater.
Il y avait encore d’autres espèces d’Inocérames dans les
gisements de Patoot a et de Patoot b, mais les fragments sont
trop petits, trop incomplets, pour qu’on puisse rien en dire.
Il me paraît possible que les échantillons provenant de
Patoot a, ou de Patoot b, comme pour Ata a et b, n’ont pas
toujours été très exactement séparés, à en juger du moins par
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