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M. lo capitaine W an del (p. 1—32) a surtout donné un aperçu
des tentatives faites jusqu’ici taut par des Danois que par des
étrangers pour atteindre la cote orientale, et il ressort des
résultats qu’il en a déduits que, pour ce qui concerne la partie sud de
cette côte, il ne peut guère être question d’atterrir que dans rétendue
comprise entre le 65 et le 66° de Lat. X. M. le capitaine Normann
(p. 33—56) s’est principalement attaché à exposer comment, d’après
lui, une exploration de la partie iucounue de la côte située entre
le 65 et le 70° de Lat. N. pourrait le mieux être entreprise, et a
donné, à la fin de sou rapport, une évaluation de la dépense.
Le Rigsdag a depuis lors voté le crédit demandé pour
l’expédi-tiou avec des canots, qui, sous l’habile direction de M. le lieutenant
Holm, a exploré, en 1883, la partie de la côte orientale voisine du
cap Farvel, de sorte qu’il reste encore à exécuter la seconde
expédition avec un bateau à vapeur proposée par la commission.
Celle-ci a, en 1880, motivé sa proposition d’une manière
générale , et n’a parlé que des recherches qui regardent spécialement le
Danemark et concerneut des territoires en partie soumis à la couronne
danoise, eu partie confinant à ces derniers, et qui, par le seul fait
de leur situation, dans le voisinage immédiat de mers fréquentées
par le monde civilisé, ne doivent pas de nos jours rester ignorées.
Les vîtes exposées à cette époque n’ont pas changé daus l’intervalle,
.si ce n’est en ce qui concerne l’atterrissage de la côte orientale du
Grønland, comme, à cet égard, elles se sout un peu modifiées par
milite de la circonstance que M. le professeur Nordenskiøld a
réussi, en 1883, à descendre sur la côte au 65° de Lat. N.
environ. La commission n’avait en effet pas d’abord osé adopter l’idée
>-;mise par M. le capitaine W andel, à la fin de son rapport, de faire
une tentative pour débarquer avec un navire sur la côte orientale
entre le 65 et le 66° de Lat. N., parce que tous les essais antérieurs
pour atteindre cette côte avaient complètement échoué. Le
débarquement de M. Nordenskiøld précisément sur ce point a confirmé
les prévisions de M. W an del, et bien qu’on ne puisse nullement
compter qu’il sera toujours possible de mener à bonne fin une pareille
»-ntrcprise, on a cependant pensé qu’une tentative dans ce sens doit
"tre un des buts à poursuivre par la seconde expédition qu’il s’agit
l’envoyer sur la côte orientale du Grønland.
Si, comme c’est probable, on ne réussit pas à aborder de
bonne heure, en été, à l’endroit ci-dessus mentionné, le navire
ne doit pas perdre son temps à renouveler sa tentative, mais, con-
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