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Au nord de 1’«Arveprindsens Eiland» s’ouvre le fjord de
Tor-s uka låk, qui, d’après M. Hink, esl parmi les fjords du Gronland,
un de ceux qui produisent le plus de glace. Sa longueur, depuis l’île
de Niakornak jusqu’au bord de la glace, est de 6,6 milles (49,7
kilom.), et dans sa partie la plus étroite, il a une largeur de V2
mille (3766m). A l’endroit où le glacier plonge dans la mer, le
fjord, autant qu’on peut le voir des glaciers, se divise en deux bras,
dont l’un s’infléchit au NE et l’autre au SE. Entre ces deux bras
s’élève un Nunalak dont un des versants fait face au fjord. Ce
dernier se termine ainsi en deux glaciers (voir Pl. I) qui onl une
largeur d’environ 15000 pieds (4708m), ei dont le plus septentrional,
au dire des Grønlandais, doit être le plus productif. La glace dans
le Ijord même est en quantité très variable ; le fjord toul entier peut
pendant longtemps être complètement inabordable, et il n’est pas
rare qu’il soit impossible d’y venir en bateau par le nord de
l’«Arveprindsens Eiland», tandis qu’à d’autres époques, on peut y circuler
facilement en kajak et en pirogue. Il se distingue donc par là du
fjord de Jakobshavn, qui est toujours innavigable, de même qu’il en
diffère aussi par la circonstance que ses icebergs charrient très
souvent de la terre argileuse et des pierres, tondis qu’on n’en voit
pour ainsi dire jamais sur ceux de Jakobshavn, ce qui semble
provenir de ce que les Nunalaker y sont moins nombreux. En outre,
les icebergs n’y sont pas aussi grands, et les bases notamment en
sont bien plus petites.
Autant qu’on en pouvait juger à grande distance, la surface de
la glace ne présentait pas, entre les parties médianes ei les bords du
glacier, la différence qu’on observe dans le glacier de Jakobshavn,
de même que le glacier de Torsukatak ne se termine pas par l’arc
concave caractéristique.
11 est donc probable que le glacier de Torsukatak ne Hotte
pas sur l’eau avec sa partie médiane, comme à Jakobshavn, mais
que les icebergs se forment en tombant de sa paroi terminale
verticale, comme c’est le cas pour la plupar des glaciers plus petits
qui débouchent dans la mer. Les Grønlandais qui demeurent sur les
lieux expliquent que c’est de celte façon que se fail la rupture du
glacier.
M. Hammer ne peut se ranger à l’opinion émise par M.
Norden skiöld, que les véritables icebergs se forment seulement
lorsque «ulloppel är trån gl, h af v ets djup utanfor stort
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