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.382
l’île d’ Aputitek du sud et le promontoire au nord de
Kangerdlugsuatsiak , la banquise peut de nouveau se rapprocher de la côte avec
les venls du NE, mais elle n’y reste pas et s’éloigne quand le vent
cesse. En général on peut longer la côte au nord d’ Angmagsalik
de meilleure heure que celle qui s’étend au sud, c’est-à-dire à partir
du jour le plus long. La glace n’y présente en somme pas d’aussi
grands obstacles qu’à l’ouest et au sud d’Angmagsalik, parce que
la banquise ne gagne pas si souvent la côle, ou, quand elle y
vient, s’en éloigne aussitôt de nouveau. En outre, sur toute l’étendue
au Nord, il n’y a pas autant de glace provenant des glaciers que le
long de la partie sud de la côte.
Sur l’étendue comprise entre Sermiligak et Kialinek, les
montagnes sont lout aussi hautes et aussi dentelées que dans le district
d’ Angmagsalik, mais au nord de Kangerdlugsuatsiak, la glace
continentale s’approche plus près de la côle et débouche partout dans
l’intérieur des fjords. Dans quelques endroits, elle s’avance même
jusqu’à la mer. Entre Kialinek et Kangerdlugsuak, les montagnes
sont moins hautes et. plus arrondies que plus au Sud, et le pays a
en général le même aspect que dans la région autour de Pikiutdlek
(65° Lat. N.), car sur de longues étendues la glace continentale
arrive jusqu’à la côle. Tel est le cas, par exemple, sous 67V20
Lat. N. environ, où, sur un espace d’au moins 5 milles (37,7 kilom.),
elle s’avance partout jusqu’à la mer, et c’est seulement dans sa
partie la plus septentrionale que s’élève un Nunatak formé par un
étroit promontoire. Le fjord d’Ikersuak est le seul glacier dangereux
qu’on ait a passer entre Angmagsalik et Kangerdlugsuak. Au dire des
indigènes, on ne voit plus la glace continentale le long de la côte
au nord de ce dernier point.
Les indigènes qui autrefois habitaient la côte dont il s’agit
vivaient plutôt de la chasse aux narvals ei aux ours que de la chasse
aux phoques, car ils chassaient le narval et l’ours pendant toute
l’année. A une époque antérieure, les habitants du district
ÛAngmagsalik allaient souvent à Kialinek, mais comme, pendant plusieurs
hivers, ils ont soutYerl de la famine et qu’il en est morl de faim
un grand nombre, la côte est dépuis lors resiée inhabitée. Parmi
les indigènes, il y en avait seulement quelques-uns qui s’étaient
avancés jusqu’à l’île nord d’ Aputitek, et aucun d’eux n’avait passé le
fjord de Kangerdlugsuak. Autrefois il y avait toujours une chasse
abondante tant dans la région de Kialinek que dans celle de
Patu-terajuit. Les habitants y étaient nombreux, et on raconle même que
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