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5. Du cap Adelaer au fjord de Mogens Heinesen.
Cette partie a un caractère très stérile.
6. Du fjord de Mogens Heinesen à Umanak 63°.
La végétation y est beaucoup plus abondante que dans
les 3 parties précédentes et au moins aussi riche que dans
la partie 2.
Les mousses, les lichens et les champignons trouvés en
Grønland ont été décrits par MM. C. J e n s e n, Grønlund, D e i c h m a n
n-Branlh et Rostrup, et publiés dans les «Meddelelser om
Gronland», Suppléments du IIIe volume.
Le chapitre sixième (p. 287 — 310) renferme un aperçu des
observations météorologiques qui ont été faites à Nanortalik et à
Angmagsalik pendant les années 1883 —1885, et mises en ordre par
M. Willaume Jantzen, sous-directeur de l’Institut météorologique.
Lorsqu’on apprit qu’il allait être envoyé une expédition pour
explorer la côte orientale du Grønland, et que ses membres seraient,
entre autres, chargés d’y faire des observations météorologiques, les
météorologistes qui s’étaient occupés de recherches sur le climat de
cette contrée ne furent pas ceux qui s’intéressèrent le moins à cette
entreprise; car ils savaient par les observations faites pendant nombre
d’années à Stykkisholm, dans l’ouest de l’Islande, que de fréquentes
sautes de vent de l’Est au Sud et à l’Ouest, accompagnées de fortes
variations dans la hauteur du baromètre et le plus souvent de
tempêtes, indiquaient des minima barométriques qui se propageaient à
travers le détroit de Danemark en s’étendant peut-être jusque sur le
Gronland oriental, tandis que les stations les plus voisines vers
l’Ouest, par conséquent sur la côte occidentale du Grønland, ne
fournissaient aucun renseignement à ce sujet; en d’autres termes, on
savait que le détroit de Danemark est comme une voie d’écoulement
pour quelques unes des tempêtes qui viennent de l’Atlantique au sud
du Grønland, tandis que d’autres traversent la mer au sud de
l’Islande, et, en poursuivant leur marche vers l’Est, ont une très grande
influence sur le temps dans le nord et le centre de l’Europe. Des
observations faites sur la côte orientale du Grønland, entre son
extrémité sud et la latitude de Stykkisholm, devaient donc, suivant
toute probabilité, contribuer à éclaircir les conditions météorologiques
de ces contrées, même s’il ne pouvait être question que d’y faire
un court séjour.
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