- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Niende Hefte /
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les plus belles et les plus variées, souvent au Nord et souvent au
Sud tout le ciel était resplendissant de lumière, tandis que dans
l’autre partie il était complètement obscur. Tantôt les aurores
boréales se présentaient sous forme de bordures lumineuses sur les
nuages déchirés, fuyant avec eux devant une tempête du Nord-Ouest,
et tantôt tout le ciel était comme éclairé d’une vague lueur, sans
qu’on pût se rendre compte si elle était due ou non à une aurore
boréale. Dans le jeu des couleurs, dans l’intensité et la marche de
la lumière, il y a aussi des changements continuels. Les couleurs
varient entre le blanc, le jaune et plus rarement le rouge et le
vert; la couleur ordinaire est le blanc, avec une teinte faiblement
jaunâtre. Le rouge et le vert sont assez rares et apparaissent
seulement quand les aurores sont très brillantes et se rapprochent
beaucoup de la terre. L’intensité de la lumière est aussi maximum dans
les aurores basses, ce qui du reste est tout naturel. Le mouvement
propre des aurores est absolument prédominant dans le sens du
Nord au Sud, car sur les mouvements observés il y en a 71 °/o du
Nord au Sud, 19 % du Sud au Nord, 8 °/o de l’Ouest à l’Est et
2 °/o de l’Est à l’Ouest. Le mouvement de la lumière coupe en
général obliquement le méridien magnétique et ne lui est que très
rarement parallèle.

Quant aux observations relatives à la hauteur absolue des
aurores boréales au-dessus de la surface terrestre, elles n’ont été faites
que pendant le second hiver. L’expédition, en effet, ne disposait
pas le premier hiver les instruments servant à ces mesures, mais
reçut seulement dans l’automne de 1884 2 grands théodolites
spécialement affectés à cet usage.

Les observations consistaient en mesures simultanées effectuées
aux extrémités d’une base longue de 1248 mètres, et qui
permettaient de déterminer la parallaxe d’un certain point de l’aurore boréale.
Dans ce but, la base était située dans le méridien magnétique, et
on ne mesurait que dans ce plan en prenant toujours un point du
bord inférieur de l’aurore boréale.

Mais on comprendra facilement que, lorsque les aurores ne
restent pas tant soit peu tranquilles, une pareille mesure de
parallaxe peut devenir difficile, et par suite que ce n’est pas une chose
si aisée de déterminer la hauteur des aurores les plus brillantes et
les plus mobiles, celles qui certainement se rapprochent le plus de
la terre. Le tableau de la p. 323 renferme les résultats des mesures,
faites le 10 et le 11 février 1885, de la hauteur des ares et des

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