Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - I. Historiska dramer - 1) Le mistère du siège d’Orléans
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Jeune pucelle bien eureuse,
Le Dieu du ciel vers vous m’envoye,
Et ne soyez de rien peureuse,
Prenez en vous parfaicte joyo.
Dieu vous mande, c’est chose vraye,
Que y vieuilt estre avecque vous, . . .
Sa voulonté et son plaisir
Est que vous aillez à Orléans
Pour en faire Anglois saillir
Et lever le siege devant .. .
Jungfrun gör invändningar:
Mon bon seigneur, que dictes vous?
Vous me faictes trop esbaye:
Cecy ne vient point à propoux,
En ce je ne scay que je die.
Moy, povre pucelle, ravye
Des nouvelles que vous rae dictes,
Sachez, je ne les entend mie,
Que y me sont trop auctentiques.
Je ne vous pourroye respondre
Ainsi, moy, povre bergerete,
Vous qui cy me venez semondre.
Comme une simple pucelete,
Gardant es champs dessus l’erbete
Les povres bestes de mon pere
Une jeune simple fillete,
Vous dis sont à mon bien contraire . . .
En armes je ne me congnois ...
Et en moy n’est pas la puissance.
Och engeln svarar henne:
Fille, accomplissez la chose,
Et Dieu sera avecque vous
Qui vous gardera, comme une rose,
De polucion contre tous.
Emellertid beger hon sig strax till Baudricourt och
ber honom föra sig till konungen. Han vägrar först, men
vid en förnyad begäran ger han sitt samtycke, och
jungfrun iföres rustning, anländer till hofvet, sättes på
åtskilliga prof (deribland det bekanta, att hon strax
igenkänner konungen); slutligen erkänner man hennes
gudomliga sändning och skickar till kyrkan St. Catherine de
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