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NATURE DE L’ÉLECTR1CITÉ.
Nous admettons 1’existence d’une matiere subtile, élas-
tique au plus haut degré, répandue dans 1’univers entier,
et cela non-seulement dans le vide, mais encore dans les
parties de fespace occupées par la matiere pondérable.
Nous admettons de méme que deux molécules d’éther,
placées ä dislance Tune de 1’autre, se repoussent mutuel-
lement le long de leur ligne de jonction et en raison in-
verse des carrés des distances. I/éther électrique res-
l’éther que chez la matiere hypothétique adoptée ici a titre de corn-
paraison. Si l’on regarde l’éther comme un gaz, et si l’on se tigure )a
possibilité d un vide dans ce gaz, la vitesse avec laquelle 1’élher s’y
précipiterait, s’éléverait a 6i,OUO myriamétres par seconde, et, jus-
(ju’å quelque infime degré que l’on évalue sa densité, ses ettets méca-
niques, avec cette vitesse, peuvent devenir singuliérement violents.
C est donc un fail trés.probable en lui-méme, que 1’étberjoue un
röle des plus importants dans presque tous les phénoménes naturels.»
Nous nous permettons aussi de citer les paroles suivanles de Lame
a la fin de son eélébro ouvrage : Leqons sur la ihéorh muthématiqur
de Félasticilé des cnr/is solides. Paris, 1852 :
« L’exislence du fluide élhéré est incontestableirient démontrée par
la propagation de la lumiére dans les espaces planélaires, par 1’expli-
catiori si simple, si compléie, des phénoménes de la diffraction dans
la théorie des ondes, et, comme nous favons vu, les lois de la double
réfraclion prouvent avec non moinsde certitude que féther existe
dans tous les milieux dlaphanes. Ainsi, la matiére pondérable n’est
pas seule dans 1’univers, ses parlicules nagent en quelque sorle au
inilieu d’un lluide. Si ce lluide n’est pas la cause unique de tous les
fails observables, il doit au moins les modifier, les propager, compli-
quer leurs lois. II n’esl donc plus possible d’arriver å une explication
rationnelle et compléie des phénoménes de la nalure physique, sans
faire intervenir cet agent dont la présence est inévitable. On nensau-
rait douter, celte intervention, sagement conduite, trouvera le secret
ou la véritable cause des elfels que l’on attribue au calorique, å l’é-
ieclricité, au magnétisme, ä fallraclion universelle, å la cobésion,
aux altractions cbimiques; car tous ces étres mystérieux el incom-
préhensibles ne sont, au fond, que des hypolhéses de coordinalion,
utiles sans doute é notre ignorance acluelle, mais que les progrés de
la véritable Science finiront par détröuer. »
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