Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Bref exposé sur l'évolution de la peinture suédoise
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cieuse qui s’harmonise parfaitement avec eux. Lundberg est
le représentant suédois le plus remarquable de cette aérienne
peinture au pastel qui fleurit sous le rococo, et le meilleur
artiste qui ait travaillé à la cour de la Reine Louise-Ulrique.
C’est Alexandre Roslin qui, avec Lundberg, est le peintre le
plus célèbre de l’art rococo. Après avoir travaillé quelque temps
en Suède, Roslin s’engagea auprès de diverses Cours, sur le
continent, entre autres à Bayreuth, puis se rendit à Paris où
il s’acclimata rapidement, fut surchargé de commandes et
honoré de toutes sortes de positions officielles. Il réside ensuite
pendant plusieurs années tant à Stockholm qu’à
Saint-Pétersbourg et à Vienne, puis il retourne à Paris où il dispose d’un
atelier dans le Louvre même, et où il travaille jusqu’à sa mort
en 1793. Son art possède toutes les caractéristiques du rococo:
la gamme de couleurs claires, l’habile traitement des étoffes, la
faculté de fixer le modèle dans une pose élégante et un don de
caractériser vif et flatteur.
Dans le domaine de la gouache et de la miniature, les artistes
suédois Lafrensen et Hall remportèrent à Paris maint succès,
le premier par ses élégantes scènes de boudoir, le second par ses
portraits vivants et naturels.
Le dernier de cette série d’artistes qui, durant la seconde
partie du XVIIIènie siècle, travaillèrent à l’étranger, fut A. U.
Wertmüller dont les productions, avec leur forme sculpturale
et simplifiée, représentent la transition du style Louis XVI à
l’art néo-classique. Après ses années d’étude à Paris et a
Rome, Wertmüller peignit en France, puis, finalement en
Amérique.
Tandis que ces Suédois conquéraient une renommée
internationale, l’art florissait en Suède sous la haute protection du
roi Gustave III. En 1735, la Reine Louise Ulrique fonda
l’Académie royale de dessin dont la mission essentielle était
de former des artistes capables d’orner le Château royal
construit par Tessin. Cette Académie reçut, sous Gustave III, un
règlement analogue à celui qui régissait l’Académie des
Beaux-Arts en France et connut une période d’extrême prospérité.
Parmi les peintres suédois du XVIIIème siècle, apparaît au
premier rang Carl Gustaf Pilo, le grand coloriste. Après avoir
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