Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Bref exposé sur l'évolution de la peinture suédoise
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formés à Düsseldorf préfèrent la peinture de genre. Citons
parmi eux August Jernberg, Ferdinand Fagerlin, Bengt
Nordenberg, d’Uncker et enfin Kilian Zoll, tellement apprécié de
nos jours pour ses compositions populaires, naïves et intimes
et pour ses paysages. Les portraits et compositions historiques
de Georg von Rosen, d’une psychologie si pénétrante,
apparaissent à cette époque, et le peintre d’histoire Hellqvist étudie
alors à Munich. Même le paysagiste Gustaf Rydberg, décédé
en 1934 à l’âge de 99 ans et qui fit ses débuts dans le cercle
de Charles XV, peut aussi être considéré comme appartenant
à cette époque.
Mais vers la fin de ce règne, se produisit un changement
d’orientation radical. Vers les 1870, Paris redevint pôle
d’attraction pour de nombreux artistes suédois et en particulier pour
les peintres d’histoire Gustaf Cederström et Nils Forsberg,
ainsi que pour Hugo Salmson, peintre de genre, et le paysagiste
Alfred Wahlberg. Le réalisme français devint alors le credo
artistique et même, par l’influence de la génération un peu
plus jeune qui, grisée par le succès de ses aînés, avait
également rejoint Paris, la peinture de plein air pénétra entièrement
l’art suédois. Les idoles du temps étaint les étoiles des Salons
de Paris, avec Bastien-Lepage et Bonnat en tête.
La plupart des artistes qui devaient plus tard créer la
peinture nationaliste suédoise des années 90, appartiennent à cè
groupe qui résidait à Paris vers 1880. Retournant, au cours de
cette décade, dans leur pays natal, ce sont eux qui, en 1885,
fondèrent «l’Association des Artistes».
Forts de leur enthousiasme pour la peinture de plein air,
conscients de maîtriser tous les nouveaux moyens de
l’expression technique, ils déclarèrent la guerre à l’art académique qui
avait continué de régner en maître dans leur patrie.
C’est alors que, pour la première fois, l’on consacra une
véritable étude approfondie à la nature suédoise. Les motifs
sont dorénavant indigènes et l’on atteint alors à une expression
artistique essentiellement nordique et adaptée au thème traité.
Le coloris est savoureux et profond, la composition,
monumentale dans sa simplification. Les interprétations lyriques de la
nature suédoise dans les dix dernières années du XIXème
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