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bombées, destinées å la marqueterie sur cuir. On en a
plusieurs spécimens appartenant å des fouilles isolées du
second age du bronze. Ce type a été trouvé en
Allemagne et en France. — 225. Agrafes, servant de
fermoir aux rubans ou courroies. Elles ne sont point
rares; on les rencontre parfois dans des fouilles de la
IIe époque, mais plus fréquemment dans celles des IIIe
et IVe. — 226—227*. Anneaux et petites perles rondes
en ambre; spocimens rares; les tombes du second age
du bronze n’en offrent que peu. — 228*—229. Anneaux
d’os, détachés ou solidaires jusqu’å quatre å la fois.
Dans le premier cas, ils ne sont pas rares, et l’on en
trouve souvent plusieurs å la fois, jusqu’å 23. Les
autres combinaisons sont rares et ne se rencontrent
qu’isolées. — 230. Morceaux d’os en forme de croix,
ayant un trou au milieu. On en trouve jusqu’å une
cinquantaine å la fois. — 231. Rondelles d’os;-rares et
isolées. — 232. Tuyaux d’os å perforation laterale; deux
spécimens seulement. — 233. Morceaux d’os, oblongs;
six spécimens. 228—233 sont représentés par 16 fouilles
faites en Jutland et semblent avoir servi å former des
parures appareillées, dont 229, 232 et 233 ne donnent
qu’un représentant, tandis que 228 et 230 fournissent
un grand nombre de spécimens.
Poteries.
Presque toutes les poteries attribuables au second
age du bronze, ont été- trouvées dans les sépultures, ou
elles ont servi de reposoir pour les résidus du bueher
funébre. La plupart ont également, sans aucun doute,
été fabriquées pour servir d’urnes funéraires. Les formes
n’offrent pas grande variété. La majeure partie est en
forme de pots. Les cruches et les vases plats sont rares.
Les ornements sont rares et rudimentaires et les vases
sont tantot bien fagonnés, tantot tres pauvrement travaillés.
C’est å peine si l’on peut tracer une distinetion exacte
entre les divers types ou séparer les types de la HI®
époque de ceux de la IVe époque. Toutefois la plupart
des types les plus fréquents se rangent en certains •
groupes (234—242, 243—252,. 253—262, 263—266),
dans les limites desquels les types les plus fortement
accentués et les meilleurs semblent constituer des points
de départ, car on les retrouve inaltérés dans leur
essence, quand on procéde vers le Sud, au moins jusque
dans PAllemagne centrale, tandis que les types plus effacés,
qu’on rencontre å peine au delå du Nord de PAllemagne, i
ne seraient que des phases ultérieures de l’évolution. Il j
est vraisemblable que la plupart des types ont été regus du
Sud en méme temps que la crémation se propageait vers
le Nord: 234—237J occurrence peu générale, mais variantes
nombreuses. — 238—242. Pots de formes qui pa-
raissent émaner de 234 et suiv. 238—239 sont des types
communs, 240—242, rares. — 243. Vases plats corres-
c
pondant aux pots 244 et suiv.; rares. — 244—246.
Types communs, avec nombre d’intermédiaires. — 247—252.
Série d’urnes, dans laquelle 247 et 249 sont des types
tres communs, 248 et 251 fréquents, 250 et 252 rares.
Ils semblent tous issus des types tels que 238—242 et
244—246. — 253—260. Urnes, parmi lesquelles 256—258
apparaissent tres communément; 253, 255 et 259 ne
sont pas rares; le type 254 n’est connu que par quel-
ques spécimens. — 261—262 ne se rencontrent pas sou-
vent; se relient par des types intermédiaires å 253—260. —
263. Cruclies. Type rare, se rattachant par des
intermédiaires tant å 240 qu’å 264—266. — 264—266.
Cruches; occurrence rare. Les niernes types se retrouvent
vers le Sud jusqu’en Hongrie. — 267—268. Tasses;
occurrence rare. — 269. Urnes; air de parenté avec les
urnes qu’on rencontre en traversant PAllemagne et jus-
qu’en Italie et qui affeetent la forme de hutte; quatre
spécimens. — 270. Boites carrées ou ovales et å cou-
vercle; tres rares. — 271—275. Couvercles d’urnes funé-
raires.
Q ,u atriém e é p o q u e .
Les types de cette section chronologique sont en
grande partie du méme genre que leurs antécédents
immédiats, et n’en différent que par les modifications
suscitées par le remaniement prolongé et artistique des
niernes motifs. Toutefois, plusieurs d’entre eux sont des
nouvelles formations de production nordique indigéne ou
des imitations de nouveaux modéles étrangers. A coté
de cela, on trouve un nombre assez considérable d’objets
importés. Les ornements de ce temps sont caractérisés
par un style propre, qui pouvait, å la vérité, se pres-
sentir déjå å la IIIe époque, mais dont le développement
complet ne se manifeste pleinement qu’ici. L’élément
principal consiste en -des lignes paralléles, finement poin-
gonnées, qui forment un ruban plié. Le Musée Royal
posséde les resultats de jusqu’å 70 découvertes faites
dans des sépultures, et comprenant plusieurs objets dont
la totalité ou la majorité atfeete le style de la IVe
époque. Dans telle ou telle de ces découvertes, on trouve
des objets qui, pour la part du Sud, se rapportent au
début de Page du fer.
Armes.
276—278. Poignards et épées miniatures, générale-
ment destinés å remplacer l’épée véritable dans la tombe;
voir 392—393. Le Musée Royal en posséde environ 20
spécimens, dont cinq proviennent de vestiges d’hommes
du second age du bronze. — 279. Pointes de fléches;
environ 10 spécimens, dont plusieurs ont été trouvés
parmi des vestiges d’hommes de la IVe époque.
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