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Résuraé en fran^ais.
SECONDE ÉPOQUE DE L’ÅOE DE PIERRE, L’ÉPOQUE DES MONUMENTS
MÉGALITHIQUES.
Aux périodes de l’age de pierre postérieures a
l’époque des anciens amas de coquilles on donne le
nom general de la seconde époque ou, d’aprés les
monuments les plus importants: l ’époque des monu-
ments mogalithiques. Cependant, tous les genres
d’antiquités ne laissent pas de subir des alterations
pendant cette periode. Pour ce qui concerne plusieurs
genres, on peut distinguer des types plus anciens,
qui touchent aux formes de la premiere époque et que
l’on ne trouve jamais dans les sépultures, ou du moins
rarement, et cela seulement dans les plus anciennes,
en méme temps qu’on les trouve en partie a FEurope
occidentale et centrale, et des types plus recents,
qui sont communs dans les sépultures d’un date moins
reculé et qui sont propres au Nord.
On peut remarquer la mcme différence de temps
quant aux sépultures. La petite cliambre, Dysse o:
dolmen, avec cinq pierres dressées, tout au plus, et
une pierre superposée, semble étre la plus ancienne forme,
de laquelle s’est développée la grande chambre,
Jættestue o: cliambre des géants, avec plusieurs sup-
ports et pierres de couverture, pendant que la sépul-
ture allongée sans couloir, Kiste o: cercueil, appar-
tient a la fin de Tåge de pierre.
La seconde époque de Tage de pierre présente de
grands progrés, lorsqivon la compare å la premiere.
Les haclies n’étaient employées qu’en état poli; il s’était
développée une riclie ornementation; on traitait mieux,
souvent admirablement, les matériaux divers, et Fon
fabriquait beaucoup d’objets plus beaux, meilleurs et
inconnus jusque-la. Ils sont tous classifiés ci-dessous,
d’aprés l’åge, Fusage, la forme et la matiére; cette
derniére étant seulement indiquée quand elle n’est pas
le silex.
Les antiquités de cette époque proviennent, pour la
plus grande partie, des sépultures. D’autres sont trouvées
sur des places d’liabitation, ou déposées dans la terre ou
dans les tourbiéres, le plus souvent comme des offrandes
aux dieux. Les trouvailles de cette sorte qui ne con-
tiennent qu’une seule sorte d’objets, doivent étre regardées
comme des ex-voto.
Les reliques du second age de pierre sont les
niernes, généralement parlant, dans tout le Danemark,
et en outre Fon en rencontre la plupart dans toute la
provin ce du Nord, embrassant la Scandinavie méri-
dionale et un grand territoire au Sud, å partir de la
Russie occidentale jusqu’a la Hollande, sans des fron-
tiéres distinctes vers l’Europe centrale. Certaines formes
pourtant s’étendent plus loin.
La seconde époque de l’åge de pierre doit avoir
duré tres longtemps. Il semble qu’elle a pris fin en
Danemark entre 1500 et 1000 avant J.-C.
Haclies sans’ trou ni rainure pour le manche.
Les haclies, lierminettes et gouclies sans trou ni
rainure pour le manche étaient employées ordinairement
comme des outils pourvus d’un manche de hache. De
toutes ces formes on connait des exemplaires qui sont
taillés seulement, et d’autres qui sont polis, mais c’est
seulement les derniers qui ont servi. Elles sont géné-
ralement en silex, mais quelques unes des formes plus
anciennes sont souvent en roclie (46, 49, 50, 53, 56,
57), et plus rarement la méme matiére est employée
pour certaines formes plus récentes (59, 60, 62). Tous
les différents types se peuvent arranger dans une série
non interrompue, représentant le développement durant
le second age de pierre. Ils sont dérivés l’un de l’autre,
et les relations intimes qui existent entre eux sont
prouvées par beaucoup de piéces intermédiaires et des
types de transition. Sous beaucoup de rapports ils
appartiennent pourtant å deux groupes distinets. Toutes
les haclies de la série ancienne sont assez rares, et
elles ne sont jamais ou rarement trouvées dans les sé-
pultures; elles appartiennent done å une période, pendant
laquelle l’usage de construire des dolmens n’existait pas
ou n’était pas encore généralement répandu. Elles sont
dérivées des types du premier age’ de pierre (18—19),
et des formes correspondantes sont connues de l’Ouest
ou du Sud de l’Europe (46—48, 50). Plusieurs des
types de la série plus récente sont extrémement
communs (54—56, 59—62). Les plus anciens d’entre
eux sont rares dans les sépultures (54—56), mais les
autres appartiennent au mobilier funéraire régulier, sur-
tout dans les »chambres des géants«. De méme on
trouve å l’Ouest de l’Europe des types correspondants
aux premiers (54—56), pendant que les autres sont
propres au Nord. Ce n’est que les haclies de la série
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