Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 12 - E. Sahlin: »Comité de patronage» för utländska studenter
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472 «Comité de patronage» för utländska studenter.
ques mots en passant. Paris n’ absorbe plus å lui seul, aujourd’
hui le mouvement des idées. A cöté de ce foyer puissant qui
attire chaque année plus de onze mille Étudiants, c’est-å-dire
tout autant que les deux Universités de Naples et de Berlin
réunies, il s’est formé des centres d’ études richement outillés,
largement aménagés, oü 1’Étudiant peut trouyer les instruments
de travail nécessaires aux recherches et aux travaux pratiques.
Lyon, Montpellier, Bordeaux etc. etc. peuvent aujourd’hui par
leur installation matérielle, 1’aménagement de leurs Instituts et
de leurs laboratoires, le nombre de leurs Étudiants et de leurs
maitres, rivaliser avec nombre d’Universités du dehors; et ceci
est d’importance, pour le jeune étranger, qui veut venir étudier
en France. et redoute pourtant les séductions et Fisolement
d’une grande ville. Aujourd’hui il peut étre assuré, qu’il soit
médecin, juriste, agriculteur, botaniste ou chimiste, de trouver
ailleurs qu’å Paris. 1’outillage nécessaire å ces études et un
en-seignement qui déjå sons 1’influence du milieu, de certaines
né-cessités locales, ou bien, des traditions historiques de la
pro-vince, a développé certains cotés particuliers.
C’est donc avec confiance que le Comité de Patronage fait
appel ä la jeunesse studieuse des pays scandinaves, et 1’invite ä.
venir demander å l’Enseignement frangais ce qu’il est en mesure
de lui donner, et puisqu’il est dans les traditions des Universités
et du Gouvernement du Royatime de Suède d’accorder chaque
année un nombre considérable de bourses aux jeunes gens qui
vont étudier å 1’étranger, le Comité émet le voeu que quelques
unes d’entre elles soient affectées spécialement aux Écoles et
aux Universités fran^aises. Ce voeu, il est d’autant moins géné
pour 1’adresser ä S. E. Monsieur le Ministre de ITnstruction
publique, que d’une part il se sent soutenu par une opinion
publique favorable, et que d’autre part il a pleine conscience
des motives désinteressés qui le font agir.
La vie scientifique est faite d’échanges, et c’est de la
péné-tration réciproque de génies dissemblables que naissent ces
idées suggestives qui éclairent tout ä coup la pensée et
élargis-sent ses horizons.
C’est en se plagant ä ce point de vue, que le Comité de
Patronage croit que S. E. Monsieur le Ministre de ITnstruction
publique servira les intérèts de la Science et fera faire un pas
décisif å cette solidarité intellectuelle qui est dans les voeux de
tous, s’il veut bien répondre favorablement å la demande qui
lui est aujourd’hui adressée.
Stockholm ce 7 Octobre 1891.
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