Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Précis historique et critique de la constitution de la monarchie danoise
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Feau plan, qui , à son tour, a dû faire place à un autre,
n’a jamais pu parvenir à inspirer assez de crédit pour
maintenir le papier moonaie et les fonds publics à un
taux où il n’y a pas de doute que , sous une autre forme
de gouvernement, ils seraient parvepus. Plus d’une fois,
le roi de Danemarck a cru pouvoir remédier à cet
effroyable inconvénievt , eu déclarant, tant pour lui que
pour ses successeurs , de vouloir que désormais le sou
verain se regarde comme absolument étranger à l’admi
nistration de la banque , et qu’il s’abstienne d’y exercer
l’influence souveraine que lui attribue la loi royale sur
tous les établissemens tant particuliers que publics. On
n’a jamais révoqué en doute la sincérité de ces pro
messes , on a rendu justice au caractère personnel du
prince qui les avait faites, mais telle est la fatalité atta
chée au gouvernement absolu et illimité , et à l’acte
public sur lequel il se fonde en Danemarck , que jamais
une parole si sacrée n’a pu inspirer ce degré de confiance
si nécessaire à la sécurité publique , et que d’autres
circonstances auraient sans doute fait paitre . Ou a septi
que la loi constitutionnelle n’accordait point au roi le
droit de lier les mains de ses successeurs , ni même les
siepnes propres , et dès lors tout crédit a cessé d’exis
der (1). Ce qui prouve encore davantage la vérité de
(1) Il n’y a que peu d’années que la banque de Copenhague
fut organisée comme banque nationale, dont cependant le roi
nommait tous les fouctionnaires. Le crédit public n’y gagna
rien. Le roi , ne désirant rien de mieux que decontribuer à la
prospérité d’un établissementsiéminemment utile, prit alors
le parti de renoncer solennellement, tant pour lui que pour
ses successeurs , au droit de nommer à l’avenir les fonction
naires de la banque, qui est aujourd’hui dirigée par des repré
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