Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Kellgrens bref till Rosenstein II. Af H. Schück
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24 Kellgrens bref till Rosenstein.
Bilaga A.
[Efterföljande bref från Kellgren till Gustaf III förefaller onekligen
hafva en något abrupt början, men i brefvets yttre skick finnes intet, som
angifver det såsom fragment. Det förvaras i Gust. saml. vol. XII fol.].
Je ne savois que penser de ces deux eloges bien équivoques.
Mais tout d’un coup, Mercure me paria ainsi: Mon cher poête, tu as
très-bien fait d’employer tes momens à quelque chose de plus utile
que cette rimaillerie éternelle. Ton premier essai n’est pas un
chef-d’oeuvre; mais tu feras mieux. Je ne suis pas fait, moi,
comine ce pauvre Dieu des vers, qui ne recompense les talens que
par une vaine fumée de gloire: moi, je les paie en argent comptant.
Je sais que ta bourse est assés mal garnie & que tes revenus ne
suffisent que justement à te nourir. Il te faut encore un peu
d’ai-sance pour faire quelque chose qui vaille. Eh bien! je m’en vais
de ce pas à Rome supplier ton Roi d’avoir la bonté de doubier ta
pension de de 166 Risd:r sur le Fondes Manufactures. — Alors
Apollon, un peu piqué, sans doute, du dicours de son Confrére, me dit:
mon ami, à te parler franchement, ton Acte de Christine ne vaut
pas grande chose. Tu n’as fait que rimer les pensées de ton
Maitre. Cependant je ne puis pas louer ta hardiesse. Je ferais plus
encore. Comme je ne doute nullement, n’en déplaise au Seigneur
Mercure, que Phonneur ne te soit aussi cher que son argent, &
comme il n’y a point d’honneur pour un poête de ton pais s’il ne
voit pas son nom imprimé sur un beau papier dans TAlmanac
Royal, j?irais dès ce jour chés mon très-cher Fils Gustave te
procu-rer un Brevet de Commerce-Råd. — Je les remerciai de leurs
pro-messes magnifiques, sans pourtant trop m’y fier, sachant bien que
ces Dieux ne sont pas toujours extrêmement scrupuleux à tenir
leur parole. Messeigneurs, leur dis-je, s’il est vrai que Vous allés
chés mon Roi solliciter en ma faveur, ne Lui dites pas au moins
que c’est moi, téméraire, qui Vous en a charge.
Ils me saluerent, & disparurent.
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