Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Drottning Kristinas »Alexander». Af Ernst Meyer
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86 Drottning Kristinas »Alexander».
finnas 5 versioner: 1) Le grand Alexandre, 2) Dissertation sur le
Grande Alexandre, 3) Dissertion sur le grand (öfverstruket) Alexan-
dre, 4) Reflexions sur le grand Alexandre 5) Les vertus et les défauts
å? Alexandre le grand. Alla dessa afskrifter äro försedda med
hennes egenhändiga rättelser, och under den sista har hon anteck-
nat: »Copiez inoi cette piesse!» Af dessa afskrifter är den första
den fullständigaste och öfverensstämmer med ofvannämnda ms
på Kongl. Biblioteket i Stockholm samt med Arckenholtz’ aftryck,
så när som på de följande två styckena, af hvilka det första fyller
luckan i hans text, det andra afslutar hela arbetet:
Biblioth. de la Fae. de Méd. de Montpellier,
Mss de la reine Christine, H. 258. T. XV.
Obs.! Kristinas ändringar i Ms äro här utmärkta med kursiv stil och de deri
öfverstrukna orden äro nedflyttade i noterna. De ändringar, drottningen
gjort och sedermera sjelf öfverstrukit, hafva utelemnats.
Les Brutus, les Camilles, les Curions, les fabrices, les fabius, les
Emilies, les Scipions, les Marcellus, Metellus, sylla, Marius, Lucullus,
. Pompée, César y avoient travaillé.
I Mais qui fist jamais ce que fist l7invincible Alexandre? cependant 1’on
a mis en question si Alexandre eut peut résister aux Romains, s’ils eussent
eu quelque chose a desmesler ensemble1) ? mais l’extrémité ou Pyrrus ré-
duisit Home list assez connoitre ce qu’auroit fait le vainqueur de 1’Asie,
Pyrrus tout brave qu’il estoit ne pouvoit estre comparé qua peine aux
sattelites de ce Monarque | et cependant Pyrrus attaqua les Eomains dans
le temps que leur austére vertu et discipline estoit encore dans leur entier
etjles réduisit à 1’extrémité bien qu’il n’eust que le seul Epire qui estoit
la moindre des Provinces qui obeissoient {aux) loiæ du2) grand Alexandre.
Jugez si ce Monarque eut este du siécle des Romains; s’ils auroient peu luy
résister eux qui furent presque vaincus de Pyrrus. La vertu et la fortune de
tant de grands Romains comme ön a dit furent occuppés tant de siécles a for-
mer || leur Empire, mais Alexandre en si peu de temps trouva en luy meme
de quoy commencer et achever le sien qui fut le plus grand des Empires.
On luy reproche en vain de rfavoir en affaire qu’a des nations irøbelles
puisque les nations qu’il a domtée sont les raeraes qui ont toujours resisté aux
1) avec luy 2) au
foL 47 r°.
Note de 5 lig-
nes en marge,
à la fin du §
précédent.
fol. 47 v°.
fol. 48 r°.
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