Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Gustaf Lindstén, Några brefutdrag rörande Utile Dulci i början af 1780-talet
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Några brefutdrag rörande Utile Dulci i början af 1780-talet, 207
la Sälle Comme encore petits dans 1’Ordre, je ne puis te dire ce que les
Commandeurs faisoient là: et ils doivent encore faire quelques choses à
Fhonneur de la memoire de Leyonhjelm, comme aussi Commandeur, qui ne
viennent pas à la connoissance de nous autres petits de 1’Ordre. Quand ils
y eurent été quelque tems, ils revinrent en ordre, tellement que: deux
flam-beaux, signes de Commandeur, passerent en avant, et apres eux deux batons
de deuil, tenus l’un par Ms: Dahlström, Secr: Koial(!), et Fautre par
Scrö-derheim, qui présida à ma reception; des homines, qui porterent tous ses
signes de 1’ordre sur des cousins leur suivirent, et dernierement tous les
commandeurs venoient. En entrant, la Musique commença, et continua
pendant que les signes de 1’ordre furent placés à des lieux marqués. et que
les Commandeurs s’assirent sur deux Sofas, rangés à 1’autel d’Apollon, et
habillés noirs. Le demi de ce coté de la Chambre étoit aussi noir, ce qui
faisoit une vue bizarre. C’étoit dommage, que toute la sälle ne fut pas
noir, et premierement quand ils avoient du drap. Nous autres étoient assis
sur les banes ordinaires. La Musique instrumentale et vocale aiant duré
quelque tems, Monsieur Hedenberg commença une petite Oraison, belle, mais
prononcée si lentement, afin d’y mettre du poids, qu’elle en perdoit le plus
qu’elle avoit d’agreable: et ön en perdit presque toute 1’harmonie. Quand
il avoit fini, monsieur Kellgren ténoit ce petit beau Discours, que je
t’en-vois ici, et qui étoit le plus beau de tout.1 Cetoit une grace de Lui, qu’il
me permit de le copier. A present Monsieur Simmingsköld commença. Son
Discours étoit beau, mais il paria d’un ton si bas, qu’on ne pouvait
presque 1’entendre. Il y étoit plusieurs, qui le prierent en secret de parler un
peu plus haut, mais le Lieutenant Colonel von Spongen à 1’Artillerie Fen
pria tout haut: tout étoit pourtant sans effet; et je croi, qu[’il] faisoit tout
son possible; mais il n’avoit pas reçu de la Nature une voix plus forte.
Avant que les ceremonies étoient commencées, la Societé avoit envoié Le
Secr. Roial Scröderheim au Duc Fredric, pour lui démander, qu’il voudroit
bien honorer 1’ordre de sa presence: et le Prince ne pouvant pas venir, à
cause de Faudience qu’il donna à FEnvoié de Tripoli, elles, les ceremonies,
furent entreprises. Mais Monsieur Scröderheim, pour faire solemnelle la
Reponse du Prince fit, dépuis que Simmingsköld avoit fini, un Discours,
composé sur le moment, mais tres excellant et marquant le genie, qui est
propre à Schröderheim. Il y déclara les empechemens de la presence du
Prince, et la grace que ce Seigneur aura toujours pour FOrdre. Il regna
une telle harmonie dans son Discours, qu’on auroit pu croire, qu’il étoit
écrit; sans hésiter, et sans babiller. Tous les Discours étant finis, la Mu-
Publiceradt i Samlaren 1916, sid. 113—114.
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