Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VIII. Voyage à travers les mines kolyvanes jusqu’à la frontière chinoise et le long de la ligne kirghise jusqu’à la ville de fabriques Slatoust, et de là jusqu’à Orenbourg, — Choléra. — Séjour à Orenbourg
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316 VOYAGE EN SIBÉRIE
sud jusqu’à Omsk, puis vers l’ouest le long du fleuve
Oural, jusqu’à Orenbourg. Ces trois lignes, qui com
prennent ensemble une étendue de deux mille deux
cents verstes, sont garnies de petites citadelles, de
redoutes et d’avant-postes éloignés les uns des autres
de douze à trente verstes. Ces fortifications, défen
dues par des Cosaques, sont construites pour proté
ger les Russes domiciliés le long de la ligne contre les
hordes sauvages kirghises, race tartare mélangée
peut-être d’un peu de sang kalmouk, menant une
vie nomade sur le grand steppe entre la mer Cas
pienne vers l’ouest, la mer d’Aral vers le sud, et les
lignes susdites vers le nord, l’est et l’ouest. Les Kir
ghises font parfois des incursions sur le territoire
voisin, vendent comme esclaves les Russes dont ils
s’emparent, à Khiva et à Bokhara, où ils sont trai
tés de la manière la plus barbare, comme des bêtes
de somme. Leur dernière attaque avait eu lieu en
viron dix ans avant notre arrivée; mais elle avait
été vivement repoussée, et deux mille assaillants
avaient payé cette audace de leur vie. Depuis ce
temps, ils s’étaient montrés assez pacifiques, et,
maintenant, on pouvait passer la ligne sans trop
de risques. Ces fortifications servent également de
station; nous refusâmes deux Cosaques armés que
l’on nous offrit comme escorte, trouvant ce supplé
ment de personnel inutile. Les Kirghises pauvres
prennent du service comme ouvriers chez les Russes
domiciliés sur la ligne; quelques-uns parlent même
le russe comme les Cosaques, et leurs familles com
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