- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - XI. Départ d’Astrakan. Sarepta, ville des frères Moraves. — Colonies allemandes et françaises le long du Volga. — Chemins difficiles pendant l’hiver. — Une famille danoise à Saransk. — Anciennes connaissances à Moscou. — Le baron Schilling de Canstadt. — Langue écrite des Chinois. — Fabrique d’Ischora. — Audience de l’empereur Nicolas et de l’impératrice à Saint-Pétersbourg. — Les ministres Speranski et Cancrin

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396 VOYAGE EN SIBÉRIE.
téressante colonie allemande des Hernutes ou frères
Moraves, où nous passâmes un journée fort agréable.
C’était une chose étrange que de se voir tout d’un
coup en pleine Allemagne, au milieu d’une vie et
de mœurs européennes. Là nous trouvâmes enfin
deux choses tant de fois regrettées pendant notre
long pèlerinage : du beurre et de la bière. J’ai déjà
dit par quel procédé les Russes confectionnent ce
qu’ils appellent du beurre, qu’on ne peut manger
avec du pain, et comment la fabrication de la bière
et de Feau-de-vie est monopolisée entre les mains
de certains capitalistes* cette dernière remplace
tout. C’est un article dont aucun Russe ne se prive,
et, comme elle est plus facile à transporter que la
bière, qui occupe beaucoup plus de place, il en ré
sulte que celle-ci s’élève à des prix excessifs, et que
c’est une boisson presque inconnue.
Je voulus persuader à mon hôte de m’en laisser deux
bouteilles comme provisions de voyage. Il me répon
dit que, dans sa maison, j’étais libre de prendre tout
ce qui me plaisait, tandis qu’en dehors de la colonie
la bière serait confisquée, et lui-même condamné à
une amende. Je fis emplette pourtant de deux arti
cles célèbres dans toute la Russie : de la moutarde et
du tabac en poudre de Sarepta. J’achetai quelques
pains d’épice chez un boulanger, originaire de Co
penhague, et, comme M. Christensen, préfet de po
lice, qui nous montra la ville, était de ïôndern, dans
le Schleswig, nous pouvions nous croire presque dans
notre patrie.

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