- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
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(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - XI. Départ d’Astrakan. Sarepta, ville des frères Moraves. — Colonies allemandes et françaises le long du Volga. — Chemins difficiles pendant l’hiver. — Une famille danoise à Saransk. — Anciennes connaissances à Moscou. — Le baron Schilling de Canstadt. — Langue écrite des Chinois. — Fabrique d’Ischora. — Audience de l’empereur Nicolas et de l’impératrice à Saint-Pétersbourg. — Les ministres Speranski et Cancrin

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400 VOYAGE EN SIBÉRIE.
che, l’autre se brisa entièrement, quoiqu’il fût con
struit avec de grosses poutres de bouleau. Il fallut
donc dételer et envoyer un làmstschik, ou postillon, à
cheval au premier village, éloigné de huit verstes,
afin de faire venir des charpentiers et deux traîneaux
remplis de poutres avec des haches et autres outils.
De cette façon nous eûmes à peu près ce qu’il nous
fallait. En attendant, nous restâmes dans la neige
au milieu de la route, pendant quatre ou cinq heures
avec nos pelisses et nos bottes de renne. Le chemin
se prolongeait en lignes ondoyantes à peu près comme
je le représente ici :
Lorsque notre lourde calèche arrivait au sommet 4,
elle se précipitait sur le traîneau de devant en descen
dant dans l’enfoncement B; il fallait nous retenir de
toutes nos forces pour ne pas avoir la tête cassée.
Souvent une pente n’était pas séparée de l’autre de
la longueur du traîneau, et on en avait parfois trois,
quatre et cinq immédiatement l’une après l’autre.
Quand on arrivait à quelque enfoncement plus pro
fond, il fallait s’arrêter et se servir de la hache pour
aplanir un peu la route; mais le procédé était lent et
ne produisait qu’un médiocre effet. Il arrivait sou
vent que cinq chevaux pouvaient à peine tirer cette
voiture de ces excavations, même à grand renfort de
coups de fouet. Il résulta pour moi de cette série de

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