- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
404

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
Table of Contents / Innehåll | << Previous | Next >>
  Project Runeberg | Catalog | Recent Changes | Donate | Comments? |   

Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - XI. Départ d’Astrakan. Sarepta, ville des frères Moraves. — Colonies allemandes et françaises le long du Volga. — Chemins difficiles pendant l’hiver. — Une famille danoise à Saransk. — Anciennes connaissances à Moscou. — Le baron Schilling de Canstadt. — Langue écrite des Chinois. — Fabrique d’Ischora. — Audience de l’empereur Nicolas et de l’impératrice à Saint-Pétersbourg. — Les ministres Speranski et Cancrin

scanned image

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Below is the raw OCR text from the above scanned image. Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan. Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!

This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.

404 VOYAGE EN SIBÉRIE.
nonçant les mots à sa manière. En voyant la figure
qui signifie un cheval, le Scandinave dirait hest,
l’Allemand pferd, l’ltalien cavallo et le Françaisache
vai, et ainsi de suite; il en est de même pour les di
vers peuples qui emploient les chiffres arabes et leur
donnent chacun une dénomination particulière. Pour
le chiffreS, nous disons, en Norvège, otte, l’Allemand
achl, le Russe vocem et le Français huit. Les différentes
nations pourraient, par conséquent, comprendre le
même livre, sans se mieux comprendre pour cela
entre elles. Lorsque une langue se compose d’une
multitude de mots, la grande difficulté est d’appren
dre tant de signes différents; dans le chinois, par
exemple, qui en compte plus de cinquante mille,
« les apprendre et les retenir, dis-je au baron, serait
l’occupation de toute une vie. » Il me répondit que
l’affaire n’était pas si difficile qu’elle en avait l’air;
que les Chinois n’ont pas une figure pour chaque idée,
mais une manière ingénieuse d’employer, avec quel
ques modifications, celles qu’ils possèdent. En met
tant, par exemple, deux signes l’un à côté de l’autre,
en les entourant d’un carré, cela signifie qu’il existe
entre ces deux idées ou choses un certain rapport. «Je
suis sûr, ajouta-t-il, que vous sauriez bien vite quel
ques mots chinois. » Il dessina aussitôt cette figure :
en ajoutant : « Chacune de ces. figures veut dire une

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Project Runeberg, Mon Dec 11 19:43:31 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
https://runeberg.org/sibreisefr/0424.html

Valid HTML 4.0! All our files are DRM-free