Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Nr 2. Fynden från Mykenai. Af dr HANS HILDEBRAND
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Bd I. Nr 2. — hans hildebrand
Den som önskar få närmare upplysningar om hvad Schliemann
fann i hvar särskild graf inom Mykenai, hänvisas till dr Montelii
uppsats Schliemanns upptäckter i Mykenæ i Nordisk Tidskrift för
vetenskap, konst och industri 1878 s. 648 f. Dr Montelius har
alldeles oberoende af mig kommit till ungefär samma datering som
jag. Han säger, att fynden böra hänföras till en tid, »som snarare
ligger före än efter slutet af det andra årtusendet f. Kr. f.»;
sammanhanget visar att han menar snarare före än efter år 1000.
Sur les découvertes de Mycènes, par M. Hans Hildebrand.
M. Hildebrand donne un court aperçu des antiquités mycéniennes
-connues déjà d’ancienne date, ainsi que des fouilles exécutées dans cette
ville par le Dr Schliemann et des trouvailles dues à cet infatigablë
explorateur.
L’orateur émet l’opinion que les tombeaux découverts dans l’acropole
de Mycènes datent, avec leurs riches dépouilles, d’une époque reculée de
la civilisation hellénique, soit qu’elles appartiennent aux peuplades hellènes
proprement dites, ou aux Pélasges qui les précédèrent sur le sol de l’Hellas
et qui étaient en proche parenté avec elles. Cette civilisation mycénienne
•est un âge du bronze, infiniment plus riche, cependant, que l’âge du bronze
européen ordinaire, et cela au point de vue de la forme comme à celui
des matières premières, car outre le bronze et l’or, on a trouvé à
Mycènes de l’argent, du plomb, de l’ivoire, du cristal de roche et d’autres
pierres. Par contre, les épées en bronze sont d’un type décidément
inférieur à celui de épées Scandinaves. Il y a lieu de signaler comme une
particularité que l’on n’a pas rencontré une seule fibule en bronze ou en
or dans les tombeaux mycéniens.
A l’égard des rapports existant entre l’âge du bronze des tombeaux
de Mycènes et celui du Nord Scandinave, M. Hildebrand signale que le
premier ne contient à aucun égard les prototypes du second. Il existe bien
quelques analogies, mais elles peuvent s’expliquer sans peine comme les
résultats d’une origine, d’un goût et de souvenirs communs, et les traits
qui les acusent peuvent être considérés comme ariens. A tout prendre,
les trouvailles de Mycène se rapprochent surtout de l’âge du bronze
hongrois.
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