Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Nr. 1. Om Färöarna. Af THEODOR NORDSTRÖM
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OM FÄRÖARNA.
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Sur les îles Faëroë, par le D:r Th. Nordstræn.
M. Nordstrom, qui visita ce groupe d’îles en 1877, donnte la
description de sa nature et de ses habitants.
Les îles habitées sont au nombre de 17, dont la superficie, y compris
celle de 6 petites îles désertes, comporte 133,800 hectares. Le groupe
possède en outre une foule d îlots et de récifs. Les îles sont entourées de
courants très forts d une vitesse de 6–8 milles anglais à l’heure, courants
dépendants de la situation des îles au milieu du Gulfstream, en
combinaison avec la différence considérable qui existe entre le niveau des marées.
La direction principale de ces courants, qui varie légèrement avec la
configuration des côtes, est à peu près est-ouest ou vice-versa. Ils commencent
et se terminent sur les parages orientaux du groupe. Leur commencement
est en général calculé de celui de la nouvelle lune ; il est d’absolue nécessité
d en avoir une connaissance exacte pour naviguer entre les îles.
Les îles forment des hauts-plateaux d une élévation moyenne d’environ
300 mètres, hauts plateaux que dominent des sommités isolées, séparées par
des vallées courant dans la règle du NO au SE. Les montagnes descendent
en falaise du côté de la haute-mer, mais présentent une inclinaison de 5°
— 20° vers les vallées et les détroits. Elles sont étagées en plusieurs terrasses.
La sommité la plus élevée des îles, le Slattartindur, a une hauteur de 882
m. Les vallées, dans lesquelles les habitations sont situées, sont ou
transversales (par suite de l’action de la mer), ou forment des enfoncements
sémicirculaires, avec ouverture du côté de la mer et des détroits, des »fonds»
ou creux, produits par l’effet des eaux athmosphériques ou par suite d’une faille.
L’écorce rocheuse se compose, dans les îles septentrionales d’un trapp
porphyrique, passant, à Suderö, à un basalte presque amygdaloïde. Les
lits presque horizontales de roche foncée sont intercalés de couches
rougeâtres d argile durcie. Les couches meubles des vallées et des pentes des
terrasses sont dues à la désagrégation des roches et aux dépôts amenés
par la mer.
Le sol, d’une 60:aine de centimètres de profondeur, produit de l’herbe,
des pommes de terre, de 1 orge, des raves, etc. Il n’existe pas d arbres et
rarement des arbustes ou des arbrisseaux.
Les îles de Suderö et de Muggenäs possèdent de riches gisement« de
houille, que 1 on rencontre dans la masse basaltique. Des deux côtés de la
vallée de Trangisvaag se trouve un gisement, qui présente, sur le flanc
méridional, une puissance moyenne de 1,5 5 m., contre 1,40 m. sur de flanc
scptentrionel. Un autre lit sur le même flanc, mais situé à 20 m. au dessous
du premier, à une puissance de 0,7 8 m. La houille, surmontée de lits de
schiste ou de basalte, repose sur une argile qui n’est pas totalement
plastique. Les lits, qui sont situés au-dessus de la mer, ont une inclinaison
moyenne de 4° 30’ vers le NE. Le point le plus élevé où 1 on ait mis la
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