Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Johan Runius
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Ma pluroe a peur d’etre importune,
J ättens Farrét de sa fortone
Par la booche, selon mes voeoz,
De monsieur votre cber neveu.
Mais pardonner, grande comtesee,
A cette plome sa faiblesse,
Qui vous va presenter ces rers,
Du bel esprit le vrai en vers 1
Si c est Faudace qui la guide,
C’est une audace bien timide.
J. R.
XXXI.
Tacks&ijelse-ver*er til samma grefvinna.
He roine magnanime,
Delices des coeurs royaux,
Et de la plus haute estime
Digne objét k vos égaux,
A stre, qui de vötre grace
Jettez les rayons dorés
Sur rbumble et Fobscure face
Des lieox les plus abbaissésl
Lors qu’ k vos magnificences
Vous faites prendre Fessor,
Pour de miserables stances
Vous donnez des pieces d*or.
Ges bontés sont fort etranges,
Je le suts si je me tais:
Mod esprit de vos louanges
’Ne se lassera jamais.
A lassaut du ciel je saute:
Si mes voeux sont bons soldats,
Ils vous gagneront sans faute
Des ducbés pour des docats.
Madame
votre
J. R.
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