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BULLETIN DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ D’ANTHROPOLOGIE. 17
la belle collection de M. le capitaine Fries de la marine royale, à
Stockholm.
Comme suite à une discussion soulevée dans une précédente séance,
M. von Möller signale les nombreuses analogies qui paraissent exister
entre certains mots des langues Scandinaves et des langues celtiques, et
appelle l’attention sur l’importance qu’il y aurait à rechercher, par une
étude comparative exacte, s’il n’existe pas dans les langues du Nord des
traces d’un peuple d’origine celtique qui aurait habité la Scandinavie avant
l’immigration des Germains. Four illustrer sa thèse, l’orateur distribue
une liste imprimée de mots Scandinaves qui ne peuvent être tracés dans
la langue allemande, et qui paraissent ne pouvoir s’expliquer que par un
emprunt fait aux langues celtiques. En connexion avec cette circonstance,
M. von Möller rappelle que les Celtes et les Scandinaves avaient le gui en
vénération, et attribuaient à cette plante des propriétés miraculeuses. •
M. Montelius rend compte de quelques recherches sur les types des
épées en bronze et sur leur développement dans diverses parties de l’Eurbpe.
Il essaie de démontrer que les épées Scandinaves se sont développées d’un
type qui se rencontre dans les contrées au sud et au sud-est de la
Scandinavie, comme p. ex. dans l’Autriche actuelle, et qui y a donné à son tour
naissance à d’autres types très-différents des nôtres *.
Séance du 22 Mai 1875.
Dans cette séance, qui a lieu à l’Institut Carolin, M. Wisino montre
nne tète d’Indien préparée d’une manière toute particulière, apportée de
l’Ecuador en Europe par M. Argaiz, chargé d’affaires d’Espagne. La peuplade
des Gibaros, dans l’Ecuador, avait coutume, après une bataille gagnée, de
s’emparer des têtes de ses ennemis tués; on enlevait la boite osseuse, et
l’on conservait le cuir chevelu avec la chevelure même et la peau du visage ;
cela se portait autour du cou en guise de trophée dans les circonstances
solennelles. La préparation exhibée a dû être un trophée semblable. Comme
les guerriers sauvages attachent en général une grande valeur à ces
trophées, il est très-difficile d’obtenir des préparations pareilles, qui sont
par conséquent fort rares dans les Musées de l’Europe. On rencontre des
trophées analogues chez plusieurs autres peuples sauvages. Les Indiens de
l’Amérique du Nord se contentent de scalper leurs ennemis; mais l’on sait
que plusieurs des tribus Indiennes de l’Amérique du Sud, telles que les
Tulpis, les Mundrucus, les Botocudos, et plusieurs autres peuplades
sauvages des Pampas, ont coutume de conserver les tètes de leurs ennemis morts,
souvent décorées de plumes et de rubans. Aussi les Mundrucus étaient-ils
appelés Paisquice, c.-à-d. coupeurs de tètes, par leurs voisins. M. Wisino
montre un magnifique trophée de ce genre, des environs de Parana, acheté
par le feu professeur A. Retzius pour les collections de l’Institut Carolin.
L’orateur signale en outre des trophées semblables des peuplades austra-
1 Voir le Mémoire de M. Montklics sur les épées en bronze, inséré dans le
Compte-rendu du Congrès de Stockholm.
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