Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877
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BULLETIN DE8 SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ D’ANTHROPOLOGIE. 15
ment intact, est prouvé par la découverte, à 3 mètres de profondeur, de
monnaies grecques de l’époque macédonienne. Il y a du reste lieu de
mettre en question si les évidements .pratiqués dans le rocher de
l’Acropole, et dans lesquels M. Schliemann a trouvé des cadavres et des
trésors, ont originairement été destinés à servir de tombeaux; l’espace y est
en effet si étroit, que les corps y ont dû être pliés jusqu’à un certaiu
point afin de pouvoir y être introduits; on ne connaît aucun autre cas de
tombeaux dans une acropole grecque. Les hypogées arrondis en forme de
ruche d’abeille, que l’on rencontre un peu en dehors de l’Acropole de
Mycènes, et qui de vieille date sont nommés trésors, ont, sur de très bonnes
raisons, été considérés dans les derniers temps comme ayant eu la destination
de chambres sépulcrales.
M. Montelius communique à la Société un ouvrage magnifique
arrivé ces derniers jours, sur l’fige du bronze en France, et ayant pour
auteur un savant bien connu par ses travaux archéologiques et géologiques,
M. Ernest Chantre, sous-directeur au musée d’histoire naturelle à Lyon,
secrétaire de plusieurs des congrès internationaux d’anthropologie et
d’archéologie, entre autres de celui de Stockholm en 1874.
M. Montelius passe ensuite à l’exposé des attaques faites dans ces
derniers temps par les Allemands contre l’archéologie Scandinave, en ce que
l’on a essayé, entre autres choses, de prouver qu’il n’a jamais pu exister
d’aâge du bronze®, déjà par la simple raison que certains ouvrages en
bronze ne pourraient pas être produits sans outils d’acier. Ce qu’il y a
d’erroné dans cette admission est, il est vrai, démontré dès l’abord par le
fait qu’à la première arrivée des Européens au Mexique et au Pérou, les
habitants de ces deux pays ignoraient totalement l’emploi du fer et de
l’acier, mais n’en savaient pas moins fabriquer d’excellents ouvrages en
bronze. Cependant, l’archéologue danois Sophus Müller a prouvé, à la fin
de l’année dernière, au moyen d’une série d’essais des plus intéressants,
exécutés à Copenhague, comment les magnifiques bronzes, toujours en
fonte, distinctifs de l’fige du bronze Scandinave, peuvent être fabriqués par
les simples procédés qui se trouvaient à la disposition des Scandinaves de
cet fige. Ces essais ont également fait voir qu’il est possible de produire
par le moyen de poinçons en bronze les ornements décorant un si grand
nombre de ces objets, même si le -bronfce des poinçons est du même alliage
que celui de l’objet travaillé. Grfice à l’obligeance de M. Müller, M.
Montelius se voit à même de montrer à la Société une grande plaque en
forme de tutulus, en fonte de bronze, récemment fabriquée à Copenhague,
avec des ornements en spirale d’une grande finesse, qui n’ont pas eu à
subir la moindre opération de ciselage après la fonte, mais se trouvent dans
l’état où ils ont quitté le moule, ainsi qu’une plaque en bronze, sur laquelle
les spirales doubles les plus fines et d’autres ornements ont été exécutés à
l’aide de poinçons fabriqués du même morceau de métal que la plaque.
En dernier lieu, l’orateur communique des échantillons de l’habileté
extraordinaire dont les Scandinaves de l’fige du bronze ont fait preuve dans
la fonte de ce métal.
A la discussion qui suit l’exposé de M. Montelius, prennent part
MM. Torell, B.-E. Hildebrand, H. H ildebrand et W»rn.
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