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XVffl
K.
(Efter en Jaels depeche af den 1 Mai 1770 bilaggd afskrift)
Stockholm le 30 Avril 1770.
Bien quil a réussi au parti de l’opposition de captiver l’esprit
du roi, de composer un sénat de ses adhérents et de se mettre
en possession de la plupart des premières charges du royaume;
La plus grande partie de la nation paroit cependant lui être
contraire et désapprouver les différents essais et arrangements
formés par ce par^i à la dernière diète et directement opposés
à tout esprit national.
Il est donc important d’entretenir ce mécontentement et de
lui donner l’essort, en préparant les moyens de faciliter à la
nation le choix libre et indépendant des représentants, qu’elle
jugera les plus propres à entrer dans ses vues et à remplir ses
desseins à une diète future.
En outre de cela il faut chercher les occasions de désunir
le sénat et pour parvenir plus facilement à ce but, peu-être le
parti national devroit-il travailler pendant quelque temps moins
ouvertement et paroitre moins animé si ce n’est contre quelques
favoris et quelques familles, dont l’autorité semble devoir
absolument dévenir odieuse à la nation tandis qu’elle l’envisagera sans
être séduite ni préoccupée,
Des opérateurs actifs jugeroient ainsi par les mouvements, que
feroit la nation de propre volonté, des moyens les plus capables
de la captiver.
Pour obtenir le grand but qui est celui de gagner la
nation et de s’assurer des députés bien intentionnés à la diète, il
faudroit établir une société formelle dont les fonctions seroient
de s’instruire de tout, de tirer parti de tout et d’appuyer et
faciliter les intentions et les efforts de la nation.
Pour cet effet il faudroit qu’il y eut à Stockholm un
premier chef et un vice-chef et sous leur direction deux comptoirs
d’adresse, dont chacun avoit un chef.
Le chef de l’un de ces comptoirs recevroit et auroit soin de
tous les rapports, exécuteroit toutes les opérations qui seroient
trouvées nécessaires et distribueroit tous les imprimés.
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