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10 A. M. Petersson.
la réalité !), Dans ce cas on emploie d’ordinaire les temps de prötörit;
et la combinaison qu’on trouve le plus souvent est celle de Nimparfait
ou du plus-que-parfait de l’indicatif, dans la proposition conditionnelle,
et du conditionnel présent ou du passé, dans la proposition principale.
En outre, on fait souvent usage du plus-que-parfait du subjonctif dans
P’one et Pautre proposition; on peut donc dire que dans les phrases
dont il s’agit, ce temps tient la place et du plus-que-parfait de Findi-
catif et du conditionnel passé. L’imparfait du subjonctif, au contraire,
ne s’emploie que dans quelques cas exceptionnels analogues å ceux oä
lI’on se sert du présent du subjonctif dans une phrase de la premiere
sorte. Les exemples que nous allons rapporter pourrons faire voir assez
nettement les combinaisons qui ont lien.
L’imparfait dans la proposition subordonnée et le conditionnel dans
dans la principale s’emploient d’ordinaire soit que la condition énoncée
se rapporte au présent ou au futur ?), comme dans les exemples suivants:
Si les hommes étaient sages, et s’ils suivaient les lumieres de la
raison, ils s’spargneraient bien des chagrins. (Boniface). — Je par-
tirais si vous le vouliez. (Lequien). — Si mon ceur était libre, il
pourrait étre å vous. (Regnard). — Ces quatre voix si je pouvais
les lui donner, je serais toute-puissante. (Scribe);
ou que la condition se rapporte au passé, comme: .
Si ces brefs parvenaient aux évåques qui étaient & Varsovie, il
était å craindre que quelques-uns n’obéissent par faiblesse, et que la
plupart ne g’en prévalussent pour se rendre plus nécessaires.
(Voltaire).
Il va sans dire qu’on peut faire usage du conditionnel passé dans
la proposition principale, comme:
!) ”Die Bedingung heisst hier sumtio ficti", dit G. T. A. Kräger, I «
p. 870; K. W. Kräger, Griech. Sprachl., p. 285, la définit ”Subjective
Bedingung mit der Idée dass sie nicht wirklich sei”.
2) ”Selon le point de vue de Yécrivain, cet imparfait désigne ou un pré-
sent ou un futur”, dit M. Dessiaux dans la Grammaire Nationale, p. 624.
Ce déplacement des temps de prétérit, M. G. T. A. Kriger Yexplique en
ces termes: ”Dass man zum Ausdrucke des Nichtwirklichen und Unmöglichen
diese Tempora der Vergangenheit gewählt hat (im Griech. die Praterita:
Imperf. und Aor. Ind.), beruht eben darauf, dass das Vergangene, welches
unabänderlich dahin ist, in seinem Gegensatze zur Gegenwart und Zukunft
ein Bild des unmöglichen und Nichtwirklichen ist. Auf diese Weise entsteht
hier eine Verriäckung der Zeitformen der Vergangenheit. Das Imperf. räckt
in die Gegenwart, indem es eine gegenwärtige (bisweilen wohl auch Zu-
känftige) Nichtwirklichkeit und Unmöglichkeit bezeichnet"; Gram. d. lat,
Spr., p. 876.
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