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16 A. M. Petersson.
ou å une phrase de la seconde, c’est le sens qui détermine å laquelle des
deux especes appartient toute phrase conditionnelle. Dans chaque cas on
n’aura donc å choisir qu’entre deux espåces; d’aprös M. Mätzner, au
contraire, il faut choisir entre toutes les trois å la fois. Car il avance
que tout dépend du sens de la phrase et rien de la forme du verbe, et
cela tout en admettant ”que l’usage conventionnel des temps et des
modes influence aussi” !). Comme M. Mätzner est, selon nous, le
plus profond de tous les grammairiens de la langue frangaise, nous re-
gardons comme un devoir de citer tous les exemples sur lesquels il ap-
puie son opinion. Dans ce but nous examinerons d’abord les exemples
oå l’on trouve un temps de présent:
Un rival de mon nom, si quelqu’an le peut åtre, Voilå le pro-
tecteur que tu dois reconnaitre. (Lebrun). — Dieu me punisse si
jimagine quelque chose. (G. Sand). — Et du Marais, enfin, jusques
å ma demeure, Je veux étre pendu, s’ils n’ont pas mis une heure.
(Duval) 2).
”D s’ensvit du sens, dit-il, que ce qu’exprime, dans ces phrases, la
proposition subordonnée est révoque en doute ou ni&”. Nous ne le re-
gardons que comme possible. Car, quant au premier exemple, il va
sans dire que s’il avait été tout impossible ”que quelqu’un påt étre un
rival du nom de celui qui parle”, celui-ci n’aurait point eu besoin d’in-
diquer un protecteur. Le raisonnement est tout analogue quant aux
deux autres exemples. Ceux-ci expriment, chacun, un serment ou,
pour mieux dire, une protestation. Et å quoi bon ces protestations si
ce qu’énonce la proposition subordonnée n’était point possible? Du reste,
si ce qu’exprime cette proposition est en sot possible oc impossible, il
n’importe. Car c’est précisément le propre de cette espece de proposi-
tion conditionnelle de poser quelque chose comme possible ou de le sup-
poser tout simplement sans considérer si cela est en sot possible ou
impossible 2).
Ensuite nous allons examiner les exemples ot l’on trouve un temps
de prétérit et dont la proposition subordonnée énoncera, selon M. Mätz-
ner, une condition réelle. Pour pouvoir mieux saisir leur sens nous
les arrangerons par groupes. Nous citerons donc d’abord les suivants:
!) Voir Mätzner, Franz. Gram. p. 587—588; Syntax d. neufr. Spr.,
II Th. p. 160—165.
2) Nous avons omis exemple suivant: ”C’est å vos seuls remords que je
vous abandonne; Si toutefois . . . Un oeur comme le våtre écoute des re-
mords”. (Voltaire). Car si elle n’est de la troisiéme espéce, comme nous
voulons croire, cette phrase est concessive, vu qu’on y trouve la conjonction
adversative toutefois.
3) Voir G. T. A. Kräger, Gr. d. lat. Spr. p. 869.
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