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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 3 - Résumé des Séances de 1881

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Résumé des Séances de 1881.

*

Séance du 28 janvier 1881.

Le président, M. le baron Nordenskiöld, ouvre la séance en annonçant
que le Bureau de la Société a décidé de proposer à celle-ci d’élire, comme
l’un de ses membres honoraires, M. le capitaine de la marine royale Auguste
Fries. Le Bureau agit en cela sous l’inspiration de la gratitude que lui
inspirent le zèle et la vigueur avec lesquels M, Fries a travaillé au but
de la Société pendant une longue suite d’années, et surtout la preuve éclairée
et généreuse que M. Fries a donnée récemment de son intérêt envers la
Société. Pour couvrir le déficit qu’a provoqué dans les fonds de cette dernière
la subvention accordée par elle à l’exposition générale d’ethnographie à
Stockholm, M. Fries lui a fait don d’une somme de 5000 couronnes (7000
francs), à la condition que la Société, manquant elle-même d’un local
convenable, dépose ses collections ethnographiques sous la garde de l’Académie
des sciences, pour y être accessibles au public avec celles de l’Académie,
et que du solde qui pourra être disponible après le payement des dépenses
afférentes à l’exposition mentionnée, il sera formé un fonds spécial pour
l’achat d’objets ethnographiques.

M. Fries est élu à l’unanimité membre honoraire de la Société, et il
est décidé qu’une lettre de remercîments lui sera adressée.

M. Nordenskiöld rend ensuite compte de l’expédition du vapeur
l’Oscar Dickson à la Mer de Kara. Inquiet du long manque de
nouvelles concernant le navire, à bord duquel se trouvait M. Sibiriakoff, il
s’était rendu à S:t-Pétersbourg afin d’y prendre des mesures pour l’envoi
d’une expédition de secours dans le cas où elle serait nécessaire. Toute
cause d’inquiétude avait cependant été éliminée par le télégramme qui lui
parvint pendant le voyage et que Sibiriakoff avait expédié le 11 de ce
mois de Tobolsk. Le navire se trouve actuellement dans le golfe de Gyda,
qui pénètre du nord au sud dans la presqu’île séparant les golfes de l’Obi
et du Jéniséï, et où il lui sera probablement possible d’hiverner sans
péril.

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