Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 5 - Resumé des séances (Janvier-mai 1882)
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II
RESUMÉ DES SÉANCES 1882.
temps les plus anciens jusqu’à Tépoque actuelle, s’est exclusivement
déve-loppée sous T inspiration des mythes religieux. Il résulte de là, que 1’art
indien »est encore aujourd’hui aussi primitif et aussi pur de tout
mé-lange qu’il y a deux ou trois milliers cTannées, à sa première aurore.» M.
Hildebrand mentionne la situation de 1’art indien vis à vis de 1’industrie
anglaise, sa lutte avec cette industrie, et les chances que, grace au bon
marché inouii du travail manuel, 1’industrie artistique de 1’Inde a de se
main-tenir dans sa lutte pour Fexistence, lutte à laquelle il faut attribuer les
idées protectionnistes qui ont généralement cours dans 1’Empire des Indes.
En terminant son intéressante conférence, 1’orateur lit la traduction d’une
ballade indienne respirant le protectionnisme le plus accentué, ce qui répand
une vive gaité dans 1’auditoire.
Le Secrétaire, M. Stuxberg, mentionne les publications parvenues à
la Société depuis la dernière séance.
Séance du 17 février 1882.
President: M. Aug. Fries.
La Société adopte à 1’unanimité une proposition faite par M. de
Nordenskiöld, et acceptée par le bureau le 10 février dernier, tendante à décerner
pour 1882 la médaille de la Vega au capitaine de marine A.-A.-L.
Pa-lander.
M. de Nordenskiöld rend compte, avec demonstrations sur une carte
spéciale, d’une communication de M. le capitaine J.-N. Isaksen, concemant
la navigation de son navire de pêche le »Proven» dans la Mer Murmane
pendant 1’été dernier (1881). — (Voir cette communication aux pp. 75—78.)
Le baron G. von Dilben donne un long exposé des explorations
opé-rées du cöté de 1’Afrique centrale et dans cette region même depuis 1878,
époque à laquelle M. von Dunen publia dans le recueil par series: »Ur vår
tids forskning» (Les recherches scientifiques de notre temps) son travail
dans la matière. — Apres avoir décrit les grandes • diflicultés auxquelles
s’achoppe le développement des immenses richesses commerciales du
conti-nent africain, mais surtout les efforts tendants à pénétrer dans son intérieur,
et mentionne les diverses manières par lesquelles on a essayé de les
surmonter, 1’orateur signale rapidement les sacrifices immenses d’argent et de
vies humaines qu’entrainent les travaux actueilement poussés avec une si
grande activité dans ce domaine. Comme exemple de la perte d’hommes
attachée aux dernières explorations, M. von Diiben indique que, dans les 4
ans précités, au moins 40 voyageurs sont mörts dans les regions africaines,
et que de ce nombre 5 ont été assassinés.
A Taide de cartes suspendues aux parois, 1’orateur décrit les principaux
voyages qui ont été faits, et les personnaiités qui les ont entrepris dans la
période mentionnée. Partant de TEgypte et contournant 1’Afrique jusqu’à 1’ouest,
M. v. Diiben indique les points de départ et la direction des entreprises les
plus importantes. Ii cite, comme les travaux d’exploration africains attirant
actueilement Tattention la plus grande, et dont 1’objectif est de pénétrer
sans peine et directement dans le bassin du Gongo, la course au clocher
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