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SÄLLSKAPETS FÖRHANDLINGAR. . 111
Resumé de la séance du 19 janvier 1883.
President: M. le Dr. Q. Montelius.
M. le capitaine N. Selander montre les demières feuilles publiées de
sa nouvelle carte de la Suède, et signale les modifications les plus
mar-quantes qui y ont été apportées comme suitö des travaux topographiques les
plus récents. Ainsi, les triangulations effectuées dans le courant des
der-nières années ont fourni la preuve que le réseau triangulaire jemtlandais
est incorrect sur les anciennes cartes; il en résulte que toutes les localités de
cette province ont du subir, sur la carte de M. Selander, un déplacement
de 1/4 à V2 niille (2j à 5,8 kilom.) et même au dela, soit à Test, soit à
1’ouest.
M. N.-A. Elfwing, consul general, donne un exposé des plus récentes
explorations en Afrique, celles de De Brazza et de Stanley.
L/orateur mentionne d’abord les premiers voyages .de De Brazza, par
lesquels ce voyageur crut avoir trouvé un meilleur chemin que Stanley pour
parvenir au cours supérieur navigable du Gongo, savoir en suivant le fleuve
Ogowe qui se jette dans 1’Atlantique au nord du premier cours d’eau. Ce
fut aussi par cette voie qu’il parvint en 1880 à Stanley Pool, le point ou
le Gongo devient navigable au-dessus des chutes. Dans cette dernière
loca-lité, il conclut, le 10 septembre 1880, avec le roi nègre Makoko, le traité
bien connu par lequel il acquit au nom de la France de vastes étendues
de terre au nord du fleuve. •
De son cöté, Stanley, subventionné, comme de Brazza, par 1’association
africaine internationale, partit en 1879 de T Europé à 1’effet de réaliser son
plan, lequel consistait à établir une ligne de stations sur les cataraötes du
Congo, et de conduire des bateaux-à-vapeur à son cours supérieur, ce qui
ouvrirait une route sure dans un territoire immense du coeur même de
1’Afrique. Apres avoir réussi à remonter, avec des difficultés inouies., le
cours du Congo, et fondé trois stations sur sa route, il rencontra les hommes
que De Brazza y avait laissés pour gärder le drapeau francais axboré par
cet explorateur en signe de la prise en possession du pays. Ge fut 1’accueil
fait à Stanley à ce point-là, qui donna naissance à la polémique qui s’est
engagée entré les deux voyageurs africains apres leiir retour en Europé.
Grace à ses négociations avec les chefs indigènes, Stanley réussit
toute-fois enfin à établir une quatrième station au voisinage de Stanley Pool,
et le 3 décembre 1881 fut monté, au-dessus des chutes, le premier
bateau-à-vapeur sur le Gongo, qui, depuis cet endroit, n’oppose aucun obstacle à
la navigation sur une longueur de 900 milles anglais. Apres avoir fondé
une station, la cinquième, encore plus en amont du fleuve, Stanley remonta
le Kwango, grand affluènt qui, du sud, tombe dans le Congo. Il suivit
cet affluènt sur une longueur de 180 milles (anglais)’ jusqu’à ce qu’il
découvrit un grand lac, au bord duquel il fut toutefois forcé de s’arrêter
par la raison que ses provisions étaient épuisées.
M. Elfwing termine son exposé en signalant le vif intérêt avec lequel
on attend ce qui va maintenant se passer sur le Congo, vu que Stanley et
de Brazza recommenceront sous peu leur exploration de ce grand fleuve.
M. Aug. Fries, capitajne de frégate, montre à Tassemblée deux petits
souliers de dame chinoise, donnés aux collections ethnographiques de la
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