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XII SÄLL8KAPETS FÖRHANDLINGAR.
»le Voyage de la Vega autour de 1’Europe et de 1’Asie» (Edit. suéd., T. I,
p. 476).
M. le professeur baron de Duben annonce que le capitaine T.-G, Een
prendra part à T expedition, sous la eonduite de Stanley, organisée par
1’association africaine internationale à Bruxelles, et qu’il se trouve déjà en route
pour le Congo.
M. de Duben appelle 1’attention de 1’assemblée sur 1’opportunité qu’il
y aurait à réunir des fonds en vue de fournir à M. Een les deniers
néces-saires pour lui permettre de faire des collections d’ethnographie et d’histoire
naturelle.
M. R. Arp^ candidat en philosophie, fait diverses Communications sur
Tlslande, fondées en majeure partie sur ses observations et ses études
per-sonnelles durant trois séjours différents dans cette tle, le dernier de décembre
1881 à novembre 1882.
L/objet principal du voyage de M. Arpi avait été de se livrer à des
études linguistiques, stirtout par rapport à 1’islandais möderne, ainsi que de
réunir des mátériaux pour la splution de la question de savoir s’il
exis-tait des différences de dialectes, et en ce cas, jusqu’ou portaient ces
différences. L’intention de 1’auteur avait été d’étendre ses études par un voyage
special tout autour de 1’ile, mais des circonstances climatologiques et autres
le forcèrent de restreindre les dimensions de ce programme. La glace
ayant bloqué les cötes plus longtemps que d’ordinaire, le printemps fut
froid et rude, la vegetation retardée, et il en resulta une perte
consi-dérable d’animaux domestiques; il régnait en outre des tempêtes de sable
dans une region de 1’ile, et une violente épidémie de rougeole exercait ses
ravages sur 1’ile entière. Toutes ces circonstances réunies provoquèrent
une réduction si considérable du temps opportun pour le voyage que
l’o-rateur ne put étendre cette fois-ci ses études au dela de la moitié de 1’ile.
M. Arpi signale la présence de différences essentielles entré Tanden
islandais et l’islandais möderne, tant, et prineipalement, au point de vue
du système phonétique, qu’à celui de la grammaire proprement dite et du
vocabulaire. Il montre, concernant la question des dialectes, qu’il en existe
en réalité, mais il se réserve de traiter plus tärd cette matière in extenso.
M. Arpi signale, comme une particularité assez curieuse, que le contact des
insulaires avec des pêcheurs francais dans la partie méridionale* de 1’ile a
donné naissance à une espèce de patois franco-islandais.
Qutre 1’intérêt linguistique, 1’orateur poursuivait encore un autre intérêt
dans son dernier voyage en Islande, savoir le collectionnement d’objets
ethnographiques pour le compte du Musée du Nord1. M. Arpi fait voir
à la socièté la collection réunie par lui (environ 130 numéros), comme
aussi un certain nombre de photographies de localités et de types populaires.
Apres avoir donné quelques descriptions de la nature islandaise, le
conférencier communique divers détails sur le peuple, sa constitution
phy-sique, son aspect extérieur, ses demeures et son genre de vie, sa nourri-.
ture et ses occupatiQns, et signale tout spécialement 1’importance du cheval
pour 1’Islandais. Il pade ensuite des récréations de ces insulaires, et prin-
1 Nom actuel du Musée scandinave. Voir à cet égard: Le Musée scandinave
du Dr Arthur Hazelius par J.-H. Kramer. l:re Edition, Stockholm 1878; 2:me
Edit., ibid. 1879.
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