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encore qu’on Le Leur eut concédé ainsi par Lç derniere
trait te, oultre quelques autres petites choses de moindre
iiaportance. Quand au Seau, il est parloit fort ample«
ment et me conta mesme tout ce que mons. Juel Luy a voit
repondu sur cette matiere, a quoy je ne pouvois pas
ad-jouster beaucoup, et me contentoit de Luy dire sur Le
premiere point, que Vostre Mas:e avois donné1 un Lieu plus
honorable aux 3 couronnes, et il m’interompit, que La
Suede ne demandoit pas cet honneur La. Sur le Second,
je Luy dis, que se, quil prennoit pour Les armes de
Sclioo-nen, Blecking etc, ne L’estoit plus, mais des Isle, Pal s ter
Laaland, Moen et Langeland, a quoy il me respondit en
Souriant, quil n’avoit pas’encore ouij cette explication, et
pource, qui estoit du 3:e point, que je ne Sçavois, que Luy
respondre La dessus, n’en estant nullement instruit par
V:r Mas:c; que je me souvenois bien, que quand Les
an-glois et Hollandois avoient faict n:re dernier traitté, qu’il»
avoient en mesme temps donné un revers au feu Roij, par
Lequel ils S’estoient obligez d’annuller cet article du
trait-té; a quoy Mon» Le Chancelier me respondit, que ce
revers ne touchoit pas La Suede, Laquelle se tenoit a La
teneur du traitté. Je ne Luy pouvois rien respondre La
dessus a cause, que je ne suis pas instruit sur ce point, et
comme S. Ex. répétait derechef, qu’il Souhaitoit fort, que
ccs pierres d’acchoppement fussent ostées pour applanir Le
chemin a une confidente amitié, ad joustant, que ceux, qui
approchent Le Roy, ne sont pas tous esgalement bien
intention^ pour La paix, que quelqu’n, qui aimast La
guerre, pourroit dire: Voijez, Sire, La bonne intention du Roy
de Dennemarc, qui retient Les armes de Provinces, que
voms possédés, et qui vous ont esté concedees. Vous Jugez
bien, mon*., poursuivit il, quél effet un tell discours
poiir-roit fair sur L’esprit d’un Jeufce Prince, et quel bruit une
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