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ATS 10: 2 VERS RUNIQUES. O
dans le málaháttr. Parfois on trouve même de véritables
vers de 6 syllabes alternant avec ceux de 4 syllabes.
Les différentes exigences de la quantité des
abaissements est un autre point de vue important.
D’après les règles de Sievers, rabaissement dans les
types A, B, C, doit être d’une ou de deux syllabes de la
forme ^ x, exceptionellement de la forme — x dans les
types B ou C au commencement du vers. C’est
ordinairement le cas dans les vers des inscriptions runiques, mais
on rencontre aussi des abaissements de deux syllabes de
la forme — x, même dans le type A, et l’abaissement est
parfois même de trois syllabes. Tout cela paraît indiquer
que la métrique des inscriptions runiques est plus
primitive que celle qu’on admet pour la poésie
norvégo-islan-daise de la même époque.
Les particularités des autres catégories métriques
paraissent indiquer la même chose. Parfois l’allitération unit
plus de deux vers, parfois elle est limitée à un vers
seulement, d’autres fois deux vers sont réunis par deux
systèmes d’allitération. Les vers impairs ont une ou deux
syllabes formant allitération, les vers pairs en ont
habituellement une seule, mais parfois aussi deux. La syllabe
qui doit être répétée est habituellement dans le premier
pied du vers, mais parfois aussi dans le second et cela
pas seulement dans le type du vers A 3.
Les inscriptions runiques paraissent plutôt être
disposées en rapsodies qu’en strophes. Il y a, il est vrai, des
inscriptions composées de 8, 4 ou 2 vers qu’on peut
regarder comme formant une strophe ou une partie de
strophe. Cependant on trouve aussi des inscriptions de
6, 10, 3 vers, nombres qui semblent être incompatibles
avec la division en strophes. Dans d’autres inscriptions,
au contraire, la forme en strophes est évidente.
La partie du mémoire qui donne l’interprétation des
inscriptions métriques fournit en plusieurs endroits des
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