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640 1625. 29. Nov./9. Dec. Nr. 38.
contre 1’armée du roy de Denemarcq, feront en faveur de ladite
armée une bonne cavalcade pour divertir ledit ennemi, et en
cores contribueront leur part a la susdite flotte du roy de la
Grande Bretaigne, et en 1’esté qui vient mettront aussi en cam
paigne tant d’infanterie et cavaillerie qu’il leur sera possible,
pour faire un bon camp, et empescher que leurs ennemis n’en
voyent de renfort contre ladite armée du roy de Denemarcq.
6. Que nul des confederez ne pourra sortir de ceste con
federation, devant que l’on aye, par la grace de Dieu, obtenu
le restablissement susdict en Almaigne.
7. Qu’ aussy nul des confederez pourra recevoir ouvertures
du parti contraire, si non celles qui seront presentées par escrit,
ausquelles aussi nulle responce essentielle pourra estre donnée,
jusques a ce qu’icelles seront communiquées aux ministres de
tous les confederez residents icy a la Haye, et sans le consente
ment commun.
8. Si 1’un ou 1’autre des confederez se trouvoit cy-apres
directement ou indirectement molesté, inquieté ou oppressé en
leur royaulmes, pays, dignitez ou villes, par mer ou par terre,
a cause de ceste confederation, les autres seront tenus de {’as
sister, soit par mer ou par terre, des forces et moyens par les
confederez ja accordez, ou de tout leur pouvoir afin d’aider et
le garentir desdites oppressions.
9. Tous lesquels points et pactions sont et seront obliga
toires, mesmes au regard de Sa Majesté de Danemarcq, moyen
nant que 1’assistence suffisante luy soit accomplie infaillible
ment.
W. Et d’aultant qu’il a pleu au serenissime roy tres-chre
stien de France de faire faire serieuses instances au roy de Dene
marcq, mesmes par 1’envoy de deux siens ministres, afin de le
disposer pour prendre a la main le remede contre les perni
cieuses menées et oppressions en 1’empire, accompaignees les
dites instances de plusieurs offres et aides pour pouvoir souste
nir ce faix, la Majesté dudit roy tres-chrestien sera au plustost
requise de vouloir maintenant entrer en ceste alliance, ou bien
de subvenir 1’entretien de 1’armée du roy de Denemarcq d’un
bon et liberal subside, selon ses offres royaux et a 1’esgal des
autres confederez, qui s’engagent pour le bien publicq.
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