- Project Runeberg -  Från tredje Gustafs dagar. Anteckningar och minnen / 3:3. Gustaf Mauritz Armfelt efter Armfelts efterlemnade papper samt andra tryckta källor. Under omstörtningarna 1803-1814 /
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(1892-1894) [MARC] Author: Elis Schröderheim, Gudmund Jöran Adlerbeth, Gustaf Mauritz Armfelt With: Elof Kristofer Tegnér
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underrättelser från Smolensk och slutade med att försäkra om
sin föresats att strida till det yttersta. [1]

Armfelt skyndade att begagna sig af tillståndet att lemna
armén. Han slapp således att bevittna de stormiga


[1] Kejsar Alexanders bref förtjenar att anföras in extenso. Det är af
följande lydelse: S:t Petersbourg le 28 Juli 1812. J’ai reçu vos deux lettres,
général, du 18 et du 22. La première a été me chercher à Moscovie, et
m’a suivi jusqu’ici de manière que je les ai reçues à peu près ensemble.
J’ai vu avec un véritable regret que je vous ai peiné, et certainement sans
le vouloir. Ayant trouvé indispensable de faire une course momentanée dans
l’intérieur de l’Empire, j’ai dû rendre ma suite aussi peu nombreuse que
possible. Ainsi toutes les personnes qui y sont attachées — non seulement
les aides-de-camp — sont restées à l’armée, comme mon oncle, le prince de
Würtemberg, le général Bennigsen, vous, le général Phull, le prince Auguste
de Holstein et plusieurs autres personnes. Je ne pouvais donc pas croire, que
la chose puisse vous affliger.

Ce n’est que les réponses de Suède qui me retiennent ici. J’ai déjà
la nouvelle que l’amiral Bentinck est arrivé à Stockholm; ainsi à toute heure
j’attends d’être instruit du point où se rendra le Prince Royal, pour m’y
acheminer à l’instant. Si, profitant de ce temps, vous désirez faire une course
ici, je vous en laisse le maître: mais non pour vous retirer en Finlande —
car je ne vous cache pas que cette partie de votre lettre m’a peiné — mais
pour continuer à en gérer les affaires auprès de moi. — Pourquoi
croyez-vous avoir perdu de ma confiance? Je vous proteste ma parole d’honneur,
qu’il n’y a pas un mot de vrai à cela; et peut-être, si vous voulez que je
sois franc, est elle augmentée, car l’expérience m’a prouvé, que vous avez eu
raison dans bien des choses. Vous vous trompez aussi, quand vous croyez
que je doute de vos bons sentimens pour moi. Je vous estime, général, et je
vous crois incapable de tenir un langage contraire à votre pensée; ainsi
j’ajoute autant de foi à ce que vous me dites de vos sentimens pour moi,
comme à toute autre chose que vous m’assurez.

Vous êtes bien dans l’erreur, en croyant que je passe ici mon temps
à des choses bien agréables. Il n’est pas dans mon caractère de jouir des
plaisirs de la vie, quand la chose publique souffre. — Je vous dirai même
que je me tourmente plus ici, que je ne me tourmentais à l’armée. Tout
mon temps est voué au travail, et toutes mes pensées sont là, où vous êtes.

Le lendemain de mon arriveé j’ai vu Rehbinder, et nous avons
terminé les choses les plus essentielles que le comité avait à me présenter, entre
autres celle pour obvier a la disette. J’ai signé tous les papiers, comme vous
le saurez par lui. Ainsi vous voyez, que je n’ai pas perdu mon temps.

J’ai été bien touché des dispositions des habitans de la Finlande: tous
les jours je les aime davantage. La pièce que vous m’avez envoyée, est
parfaite, et la pièce pour être insérée dans les gazettes écrite dans le meilleur
sens possible. — Pour les bataillons qu’on veut former en Finlande,
Rehbinder dans deux ou trois jours vous fera parvenir le résultat de ce que nous avons
arrêté ici.

J’attends avec la plus grande impatience des nouvelles du quartier
général. Mais quelle que soit l’issue, persuadez-vous, que je suis résolu à
lutter jusqu’a l’extrémité.

Recevez, général, l’assurance de mon amitié et de mon estime.

                                        Alexandre.

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