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de discours, de glosses et de propos médisants en seront
les suites! Il aurait été à souhaiter, qu’on eut pu éviter
un tel scandale et trouver au moins quelque prétexte mieux
coloré pour son départ, afin que la honte de cette
abominable aventure ne donnât point lieu à des rumeurs
injurieuses pour tous les intéressés. J’avoue à V. M. que le
coeur me saigne de tout ce que je viens d’apprendre et
que s’il dépendait de moi d’en étouffer à jamais le
souvenir, je le ferais dans l’instant. J’écrirai à ma soeur, que
si les choses se trouvent encore dans le même état où elles
étaient quand M:r Taube est parti, que je lui conseille de
s’établir en Allemagne, où elle trouvera encore des parents
qui l’aiment et où elle pourra au moins jouir du repos
et-de la tranquillité convenables à son âge et aux
circonstances où elle se trouve, pourvu qu’on lui garantisse ses
revenus d’une manière solide et où elle puisse se trouver à
l’abri de toute chicane qu’on pourroit lui faire à l’avenir.
Voilà tout ce que je puis dire à Votre Majesté dans cette
désagréable et fâcheuse affaire, en l’assurant de la
considération avec laquelle je suis
Monsieur mon frère
de Votre Majesté
le bon frère et Oncle
Fédéric.
Schcenwalde le 18 Mai (1778).
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