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sonnier avec la plupart des officiers. Ceci s’est passé à
3,000 pas. de Fredersdorff à la vue du détachement qui
couvroit les fourrageurs, qui filoit pour s’en retourner au
camp, sans qu’on fut en état d’y remédier. Nos gens, de
l’aveu des ennemis, se sont battus avec beaucoup de
valeur. M:r de Belling, dans un entretien qu’il eut hier avec
Wrangel, a protesté qu’il n’a pas vu plus d’opiniâtreté à se
défendre. Il en a coûté aux ennemis 2 officiers tués et 30
hommes de morts et de blessés et#3 prisonniers qu’on à
faits. 11 en coûte bien plus à nous, c’est à dire de morts
et de pris, savoir 175, parmi lesquels il faut compter 28
hussards et chasseurs et 16 hommes d’infanterie. Car après
avoir fini l’affaire avec Putbus, les ennemis sont venus
attaquer les fourrageurs; ils n’y ont pas eu beau jeu, notre
infanterie les a tenus en respect; deux hommes armés à
chaque chariot en ont écarté les assaillants. Une grande
partie de cavaliers jettèrent leurs trousses. Au régiment
de Westmanland ils ont tué et pris quelques chevaux et
chariots de paysan; le reste est entré au camp. C’est ainsi
que les ennemis nous rendent les subsistances de jour en
jour plus difficiles, depuis qu’ils ont eu un renfort de
hussards de prés de 300, dont il y a 200 de Ziethen. Mais
ce n’est pas le plus grand mal qui nous arrive; voici bien
une autre considération: Vous aurez scu que les Russes
faisoient le siège de Collberg par terre et par mer. Notre
escadre même y étoit employée pour figurer, sans que j’en
eusse jamais eu avis, si je n’y avois envoyé un brigantin
pour savoir ce qui s’y passoit.. Il s’en retourna le 18 et
m’apporta la bonne nouvelle que les Russes ne
manque-roient pas d’être les maîtres de la place dans 4 ou 5 jours.
A peine le brigantin étoit-il parti des parages de Colberg
que la chance tourne: Le général Werner, détaché de l’armée
du prince Henri, avec un corps environ de 5 à 6,000
hommes arrive à l’improviste, bat un détachement de 300
hommes, nos alliés en prennent l’épouvante, lèvent le siège
pré-cipitampiant, abandonnent leur camp, leur munition, leur
artillerie et leurs chevaux et équipages enfin tout, et leur
dragons et cossaques se sauvent par terre vers la Vistule.
Le vice-amiral Lagerbjelke vient de m’eu donner avis par
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