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asme le plus naturel pour ceux qui, comme vous
le croyiez alors, allaient servir’sa cause. Vous
avez vu depuis qui, d’eux ou de moi, avait le
zèle et la constance joints à la sincérité. Je ne
doute pas que vous n’en soyez éclairci, et je vous
prie de croire que je ne reviendrai plus sur ce
sujet; mais vous devez me savoir gré de vous avoir
parlé avec franchise et loyauté de ce qui me
tenait au coeur. Maintenant je vous regarde tout
à moi, tout comme je serai toujours tout à vous.
Voilà ce que je ne pouvais vous écrire sans vous
ouvrir mon cœpr. N’en parlons plus, et ne nous
occupons que du soin de tirer votre Roi de
l’état où il est. Vous savez dej.à que le traité signé
entre moi et l’tmpératrice vient d’être ratifié. Sa
constance et la mienne ne sont pas douteuses.
Vous avez vu aussi qu’elle et moi sommes les
«euls Souverains, qui ayons envoyé des
Ministres aux Princes, et je puis vous confier que
nos Ministres respectifs reçoivent ordre de
quitter Paris sous prétexte dé congé, que nous
nous préparons et nous concertons pour le
printemps, mais que nous sommes convenus
d’endormir l’Âssemhlée pour qu’elle ne prenne pas
des mesures maritimes qui nous causeraient des
embarras ou nous obligeraient à de plus grands
préparatifs, puisque nous ne pouvons
communiquer avec vous que par la mer. C’est du moins
sur cela que me paraît porter le plus l’attention
de l’impératrice, et les gros vaisseaux qui se trou-
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