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cession protestante en Angleterre. Mylord
Towrt-shend, qui scait les sentimens de Sa Cour sur
la premiere en pourra hardiment conclure, quels
sont ceux du dit Ministre sur la derniere.
17. Quand il a été demandé de la part
de la Suede, que selons le droit de gens, ceux
la fussent severeuient punis, qui auoient eu
l’insolence d’insulter le Roy dans leurs livres
et dans leurs papieres imprimés cette demande
a été trouvée raisonable; Mais auec tout cela
ne s’est on pas plaint, que par les loix du
pays on ne put ny prévenir ny punir des
pareils abus, et lorsqu’il a été insisté qu’en
vertu des paroles expresses des traités entre les
deux couronnes on défendit aux sujets de la
G. Bg:ne d’aller seruir les ennemis de la Suede,
et qu’on ne permit point au Czar de Moscovie
d’acheter, ou de faire bâtir des vaisseaux de
guerre dans le ports Britanniques, les loix du
pays n’ont Elles pas encore un coup serui de
raison pour quoy on ne pouuoit empecher ny
l’un ny l’autre ? __ Orla partie ne seroit elle
pas bien egale, si d’un Coté la G. Bg:ne peut
tellement alléguer ses propres loix pour
s’exempter de ce qu’elle doit par toutes sortes
d’engagements aux puissances étrangères et que de
l’autre on se croit en droit de s’ofiencer comme
le fait Mylord Townshend si les Ministres des
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