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gociations se continueraient neanfmoins en
Angleterre ou si Sa M:ié Britannique étant a sa
Cour Electorale receveroit les Ministres du Roy
dont comme Electeur il estoit ennemy a quoy
ce Seigneur me répondit, qu’il et oit encore tres
incertain le Roy croit ou non mais qu*en cas
du premier les affaires de la Gr. B:ne se
négocieraient tousjours icy et qu’ainsi il suffirait
que je fusse instruit et autorisé pour entrer en
négociation sur les proposition, qu’il venoit de
me faire. Sur la plainte que je fis touchant les
.Vaisseaux Moscouites, qui s’equippoient icy il
m’assura qu’il s’en etoit voulu informer, mais
qu’il n’a pu recevoir autre Lumière, si non que
les Vaisseaux, que j’auois nommés étaient bâtis
en Hollande, J’auouay que deux d’entre eux
l’etoient mais que les deux autres ètoient bâtis
icy, mais eu tout cas je croyois, qu’au moins
L’Ammiral Norris devoit recevoir ordre très
ex-préz de ne les point prendre soti9 son convoy
ny sous sa protection et de permettre que nos
vaisseaux en saisissassent s’ils le pouvoient. Il
m’assura par rapport a cela positiuemént que
L’Ammiral auroit ces ordres la a la fin je luy
dis, que quoy qu’il eut hier la bonté de
promettre, que j’envoyasse un exprès du Roy avec
l’Ammiial Norris que cependant comme le
de-part de cet Ammiral pourvoie bien ne se faire
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