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vos lettres consécutivement, dont la dernier© e~i
toit du - - - et j’ay fait un bon usagQ
des eclaircisseinens qüe j’y ay trouvés de la
situation des affaires a la Cour ou vous este s.
Quelque mouvement que je me donne pour
porter celle de France a entrer plus
vigoureusement dans les interests du Roy, c’est a dire,
a mettre des troupes en campagne, et causer
par la une diversion a la Prusse j il n’y a point
d’apparence d’y pouvoir réussir. On s’excuse
sur le délabrement et la misere ou la guerre a
jette cet Estât, et sur l’épuisement ou se
trouvent ses finances. Cela est aussi un peu meslé
de crainte de se brouiller avec fAngleterre et
PHollande meme on ne le desavoue pas,
voulant éviter de donner le moindre ombrage a des
puisances, qui sans cela dit on, ne souhaitent
qu’une occasion favorable pour recommencer la
noise D’ailleurs on comprend assez ici
combien il importe a la France a l’egard de ses
interests dans l’Empire, de travailler au
rétablissement et au maihtien de la paix de
West-phalie, en joignant ses armes a ceux du Roy
Nostre Maitre, et que si malheuresement la
Suede venoit a la fin a succomber sous le grand
nombre de ses ennemis, ceux de la France
au-roient beau jeu et ne tarderoient pas a l’atta-
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